Algérie

Assurer une nutrition saine et adaptée à l'enfant avant la naissance pour éviter les maladies métaboliques



Assurer une nutrition saine et adaptée à l'enfant avant la naissance pour éviter les maladies métaboliques
Une nutrition "adaptée et saine" de l'enfant, avant même sa naissance, permet d'éviter les maladies métaboliques telles que l'obésité, le diabète et l'hypertension, ont affirmé, lundi à Constantine, les participants aux 1ères journées internationales nutrition et santé (JINS).Les décideurs algériens sont aujourd'hui "plus que jamais appelés à participer au processus de prise en charge du volet nutrition et santé auprès des parents qui attendent un enfant pour permettre une meilleure croissance du f'tus", ont souligné les participants à ces journées internationales, précisant que la santé de l'enfant "dépend de celle des parents".Le rapport entre la nutrition et les valeurs morales a été abordé par Leïla Rouabah, directrice de recherches à la faculté des sciences de la nature et de la vie (FSNV) de l'université de Constantine 1, qui a estimé que la croissance se développe "là où s'épanouissent les valeurs".La liaison entre la nutrition et l'état économique et financier des pays a également été traitée par cette spécialiste qui a indiqué qu'une bonne nutrition permettra au pays d'économiser les budgets mis en place pour la prise en charge des maladies dues à une mauvaise nutrition.La "régulation du plaisir alimentaire" a également été préconisée par les participants à cette rencontre qui ont souligné l'importance d'un régime "régulé" sur les déterminants hormonaux, enzymatiques et neuromédiateurs de l'individu.L'impact des activités sportives, considérées comme des "compléments alimentaires de premier choix", a été soulevé par des experts en nutrition qui ont également fait part de l'importance d'une bonne nutrition dans la prévention des maladies chroniques non transmissibles.Une étude sur l'effet du tabagisme et de l'hypothyroïdie sur le taux d'iode urinaire a été présentée, au cours de cette première journée de cette rencontre internationale, pour sensibiliser aux répercussions de la carence en iode sur la santé de l'être humain.Cette étude, effectuée par des experts de l'université de Tlemcen, ciblant la population de cette wilaya, a conclu qu'une grande partie de la population de Tlemcen souffre de troubles dus à la carence en iode.Sachant que plus de 1,9 milliard de personnes, soit 31% de la population mondiale vivent dans des zones marquées par une insuffisance en iode (selon l'OMS), l'Algérie se doit de multiplier les efforts pour diminuer l'impact des troubles dus à la carence en iode sur la santé publique, ont préconisé les participants à ces journées internationales.Des communications traitant, entre autres, de sujets liés à l'alimentation et aux maladies cardiovasculaires, aux activités biologiques et aux implications des protéines du blé dans l'allergie, ont été présentées lors de cette première journée de la rencontre international à laquelle prennent part, outre des spécialistes algériens, des responsables de la société africaine de physiologie et physiopathologie (Côte d'Ivoire), des experts en nutrition des enfants scolarisés du Niger, du secrétaire général de la société française de pharmacologie, Naïm Khan et de responsables du pôle technologique de France et de la société française de l'obésité.Le deuxième et dernier jour de ces journées internationales sera en grande partie consacré au rapport nutrition-cancer. Une étude sur l'obésité chez l'adulte constantinois sera également présentée.




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