Algérie

Assurances : La SAA étoffe son portefeuille



Un chiffre d?affaires en hausse de 9% et des souscripteurs de plus en plus nombreux à solliciter ses différentes branches de souscripteurs d?assurances, tels sont, entre autres, les deux résultats enregistrés durant le 1er semestre 2007 par la société nationales d?assurances (SAA). C?est certainement pour cerner d?autres approches organisationnelles qu?ont été convoqués au rapport ce dernier lundi les directeurs d?agence de plusieurs régions de l?est du pays par leur direction générale. Annaba : De notre bureau L?événement a son importance. Outre l?évaluation des activités, l?objectif de cette réunion est de relever au détail près tout ce qui a été fait et tout ce qui doit être fait pour répondre au mieux à l?attente d?une clientèle de plus en plus exigeante en matière d?assurances multibranches. Egalement à l?ordre du jour, une réflexion sur une meilleure approche organisationnelle à même d?assurer au leader algérien des assurances de meilleures perspectives. Une toile d?araignée tissée par 450 agences implantées à travers les 48 wilayas du pays et auprès desquelles sont atomisés et « reéclaté » les risques dont ceux liés aux incendies, construction, agricoles, catastrophes naturelles, assurance vie... permet à la SAA de déborder sur les objectifs fixés pour 2007. C?est donc dans un climat de remise en ordre des prérogatives des uns et des autres et de certitudes que la réunion s?est ouverte à Annaba. La remise en ordre était devenue nécessaire pour offrir des prestations de services constamment améliorées et à la mesure des attentes de la clientèle. Des certitudes au regard des résultats en hausse en termes de chiffres d?affaires enregistrés pour le seul semestre 2007. La courbe de croissance entamée depuis plusieurs années a poursuivi son ascension pour atteindre en 2007 un niveau rarement égalé depuis la création de la SAA. Certitudes également avec un nombre tout aussi croissant de clientèles dans d?autres branches à l?origine des 7% d?augmentation des souscripteurs. La mobilisation est toujours de mise pour élargir le champ d?action. C?est pourquoi, les responsables de cette société affirment ne pas vouloir entrer dans le jeu du fractionnement des dossiers et encore moins chercher à éluder les problèmes de gestion. Même les incertitudes d?origine extérieure avec la montée des périls, des risques et des sinistres, sont prises en charge pour parer à toute éventualité. Tout semble avoir été étudié avec minutie y compris les relations d?affaires avec les partenaires nationaux et étrangers dont les réassureurs. Particulièrement, ces dernières années au cours desquelles la direction générale a donné le ton en imposant à ces effectifs de prendre acte des nouvelles donnes du marché et les réalités du monde en matière d?assurance et de réassurance. Tout se mêle de manière distincte : dossiers techniques, dossiers commerciaux, dossiers économiques, dossiers sociaux. Toute cette organisation qui implique les directeurs des 450 agences condamne l?attelage actuel de la direction générale à la réussite. Elle interprète aussi les droits et les devoirs de chacun des 3700 cadres et agents. M. Belaribi chef de division et cadre dirigeant trouve ici une raison de plus pour expliquer les enjeux à une opinion publique nationale fâcheusement privée de repères en matière d?assurance : « La SAA s?emploie à être constamment à l?écoute des attentes de sa clientèle dans tous les domaines qui touchent aux assurances. Ce qui nous a permis de réaliser un bon chiffre d?affaires, de faire de grands efforts dans le règlement des dossiers sinistres et d?enregistrer un bon taux de recouvrement des créances. Nous avons également investi dans les services d?expertise pour prendre en charge rapidement et efficacement tous les risques de la construction aux incendies et de ceux agricoles ». La décision adoptée le 22 décembre 2003 par l?Union européenne portant obligation d?une assurance voyage et assistance à l?étranger (AVAE) de tout demandeur de visa relève d?une nouvelle mission pour la SAA. Depuis le 1er juin 2004 date de sa mise en application, les Algériens se passionnent pour ce sujet. On leur a fait de cette condition sine qua non à l?accès aux pays de l?Union européenne une présentation ennuyeuse ou déformée. La SAA par la voix de M. Belarbi a précisé : « L?attestation AVAE initialement établie a été supprimée. C?est un contrat qui est désormais proposé par la SAA à sa clientèle. Il est établi selon le v?u des assurés qui auront à fixer la date, la durée d?assurance dans les pays de destination de l?UE. Dans une de ses dispositions, ce contrat prévoit le rejet systématique de toute demande de modification ou de résiliation d?un contrat après l?expiration de la durée de sa validité. » Dans ce constat la SAA a cerné l?ensemble des situations auxquelles pourrait être confronté le bénéficiaire de ce contrat assurance voyage et assistance à l?étranger. Les dispositions de ce contrat et sa vérification éventuelle par Inter Partner Assistance France filiale de Axa Assistance, l?assisteur SAA. Cette assurance couvre l?assuré en cas d?accident corporel ou de maladie subite survenus à l?étranger au cours du voyage. Elle permet au souscripteur en cas de perte de bagages, de retard de vol et de prise en charge des frais en cas de séjour prolongé d?hospitalisation. « Dans tous les pays du monde, l?AVAE ne se confond pas avec l?assurance santé. Ce sont deux assurances différentes aussi bien en couverture d?assurance qu?en montant de primes d?assurance », souligne M. Belaribi. L?assurance agricole est l?autre nouveauté que la SAA a mise sur le marché. L?année 2007 semble avoir bien été bien entamée par cette branche. C?est d?une certaine manière le résultat d?une bonne maîtrise du terrain de la pratique des autres branches. M. Djamel son responsable en a fait une pratique de terrain pour représenter une garantie réelle à mettre à la disposition des agriculteurs. Ils sont de plus en plus nombreux à venir plaider la cause de la libre assurance agricole auprès de la SAA. La majorité d?entre eux ne cessaient de répéter que leurs dossiers soumis ailleurs qu?à la SAA pour indemnisation de dégâts (terre, matériels et animaux domestiques) ont été mal pris en charge. Particulièrement lors des sinistres dus à des catastrophes naturelles dont ils ont été victimes. Les rendez-vous de ces agriculteurs auprès des chefs d?agence ou guichet de la SAA ont eu leur utilité. Des rendez-vous transformés presque en rituel où les attentes des travailleurs de la terre étaient bien prévisibles. « Nous prenons en charge tous les sinistres dus à une catastrophe naturelle ou autre. La branche assurance agricole est là pour répondre à toutes les sollicitations des agriculteurs en matière de couverture assurance », affirme le directeur central de la branche assurance agricole de la SAA. Il en est ainsi depuis plusieurs mois dans cette branche qui semble être dans la ligne de mire de la direction générale de la société. L?approche est résolument ouverte à destination du monde agricole dans son ensemble y compris pour les activités annexes. Il s?agit d?une activité qui n?est pas tellement nouvelle puisque la société a déjà eu à assurer la couverture de divers risques liés aux activités agricoles dans le cadre d?une démarche genre self supporting. Pour relever ce défi particulièrement stimulant, la SAA a investi dans la mise en place d?un service d?expertise étoffé. C?est dire que les assurances relèvent d?un soutien apporté à l?économie nationale par la garantie d?une couverture appréciable des risques.


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