Algérie

Associations des droits de l'Homme et syndicats autonomes condamnent Suite à l'assassinat de Mohamed Brahmi



La nouvelle de l'assassinat, jeudi, de l'opposant tunisien Mohamed Brahmi, membre de l'Assemblée nationale constituante et coordinateur général du Mouvement populaire, a atterré la société civile en Algérie, dont plusieurs associations des droits de l'Homme et syndicats qui ont exprimé leur «tristesse» et leur «solidarité» avec le peuple tunisien et leur «compassion» avec la famille du défunt.Le Rassemblement actions jeunesse (RAJ), l'association Tharwa N'Fadhma N'Soumeur (TFS), le Conseil des lycées d'Algérie (CLA), le Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef) et la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'Homme (LADDH), ont exprimé, dans un communiqué commun, dont Le Temps d'Algérie a obtenu une copie, leur profonde «tristesse» et leur «consternation» quant à l'assassinat politique de Brahmi, qualifiant cet acte de «barbare».
Six mois après celui de l'opposant Chokri Bélaïd, voilà qu'un «autre opposant à la politique islamiste est assassiné au seuil de sa maison et devant sa femme et ses enfants», lit-on dans le communiqué.
La même source indique que «de tels actes visent à plonger la Tunisie dans une crise sécuritaire», ajoutant que «ces crimes politiques empêchent l'aboutissement du processus démocratique en Tunisie, dans lequel elle s'est engagée après les années de répression qu'a connues le peuple tunisien sous le régime dictatorial et totalitaire de Ben Ali».
Pour les signataires de ce document, «la révolution du peuple tunisien contre le régime de Ben Ali, en 2010, a donné une leçon de démocratie aux despotes de la région et au monde entier».
Dans ce sens, ils ont «condamné avec la plus grande fermeté cet acte terroriste» et appelé «les Tunisiens à être vigilants et à déjouer pacifiquement ces tentatives» qui visent, selon eux, «à déstabiliser la Tunisie en la plongeant dans la violence».
Ils ont, en outre, présenté leurs «sincères condoléances à la famille de Mohamed Brahmi» et également à ses «camarades de lutte et au peuple tunisien», à qui «nous réitérons notre solidarité dans son combat contre l'obscurantisme et pour la démocratie», ont-ils souligné.
Les signataires ont exprimé, par ailleurs, leur «soutien aux camarades tunisiens dans leur détermination à revendiquer haut et fort la vérité et la justice, que les commanditaires et les auteurs de cet assassinat soient immédiatement arrêtés et traduits devant un tribunal impartial pour qu'ils soient jugés».
De son côté, le secrétaire général du mouvement Ennahda, Fateh Rebai, a dénoncé, vendredi, lors de l'ouverture des travaux du congrès du mouvement de la wilaya d'Alger, l'assassinat du coordinateur général du courant populaire, en Tunisie, Mohamed Brahmi.
Le ministère algérien des Affaires étrangères a condamné jeudi fermement l'assassinat de Brahmi, par le biais de son porte-parole, Amar Belani.


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