Algérie

Associations d'aide aux micro-entreprises à Guelma : Ils réclament plus de largesses de la part de l'Etat



Les travaux d'une récente réunion entre, d'une part, trois représentants de la société civile, en l'occurrence l'Association nationale pour la défense du droit et la promotion de l'emploi (ANDDPE), le Collectif d'appui à la micro-entreprise (CAME) et enfin la Fédération nationale des jeunes entrepreneurs (FNJE) et de l'autre le directeur de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) de la wilaya de Guelma a débouché sur une pléiade de doléances dont l'effacement pur et simple des dettes contractées par les micro-entreprises en grande difficulté. «J'ai consigné l'ensemble des propositions que m'ont soumis les représentants des associations.Elles ont été transmises au ministère de tutelle», déclare Moussa Machtar, directeur de l'Ansej à Guelma lors d'un point de presse organisé mardi au siège de la wilaya de Guelma. Et d'expliquer : «Cette réunion a eu pour but de trouver les mécanismes pour sauver les micro-entreprises défaillantes, titubantes et bien évidemment de continuer d'accompagner celles qui ont réussi.»
En effet, au regard d'une synthèse rédigée, ce sont plus de 14 points qui ont été consignés. Notons, à titre indicatif, que les représentants des associations ont proposé l'âge de 30 ans au lieu de 19 ans comme seuil pour prétendre à un crédit Ansej. Il a été question aussi d'élever le quota des marchés publics de l'Etat octroyés aux micro- entreprises de 20 à 30% mais encore de prolonger à 5 années au lieu de 3 l'exonération des impôts.
Les entreprises en difficulté, quant à elles, des propositions d'échéances de remboursement des crédits sont proposées pour une durée maximale de 25 années au lieu des 13 en vigueur. Une doléance et pas des moindres a été l'effacement de la dette et de toute échéance pour les entreprises en grandes difficultés.
Notons enfin que le dispositif Ansej à Guelma a lancé, depuis sa création, plus de 7000 micro-entreprises pour un crédit n'excédant pas un 1 milliard de centimes par unité. «En plus des difficultés que nous rencontrons sur terrain à Guelma pour l'accompagnent, l'Ansej a poursuivi en justice 46 entreprises fictives ou encore s'est portée partie civile dans des cas d'acquisition d'équipements rénovés», a conclu le directeur.


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