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Stratégie ? Les associations sportives et de jeunesse qui bénéficient d'aides de l'Etat sans qu'elles n'aient la moindre réelle activité sur le terrain n'ont plus qu'à bien se tenir.Dorénavant donc, seuls «les projets et les programmes effectifs» proposés par les associations auront droit de cité pour prétendre à un financement.Cette parade se veut une réponse du département de la Jeunesse et des Sports, à ces associations fantoches qui n'ont d'existence que le nom.Le ministre du secteur, Mohamed Tahmi, qui évoquait le sujet, hier, à partir de Mila où il était en visite de travail et d'inspection, a indiqué à ce propos que le financement de ces projets et de ces programmes peut aller «jusqu'à 80% de leur coût». Pour lui, cette démarche vise à «encourager les associations activant réellement sur le terrain», rappelant au passage que l'application, en 2013, de la décision de financer des projets suggérés par les associations a prouvé «son efficacité» et a montré «des points positifs». Le ministre a profité de l'occasion pour faire état d'un exposé sur les projets du secteur de la jeunesse et des sports, engagés dans le cadre du programme complémentaire de développement accordé à la faveur de la récente visite du Premier ministre à Mila. Un exposé qui a fait ressortir que le secteur a bénéficié d'un montant de l'ordre de 2,2 milliards de dinars.Affirmant que les efforts de son département convergent vers «la concrétisation, au cours de cette année», d'un grand pourcentage des programmes du quinquennat, le ministre a indiqué que les programmes relevant de son secteur, inscrits au quinquennat 2010-2014, ont atteint «un taux de lancement de l'ordre de 90%». Une occasion aussi pour lui de rappeler l'importance d'un «équilibre dans la réalisation des structures et des édifices sportifs entre les daïras du pays, comme première étape, et entre les communes ultérieurement».Mettant en exergue, dans son allocution d'ouverture, «l'importance que revêt l'écoute des préoccupations des jeunes», leurs «accompagnement et leur protection contre les fléaux sociaux», M. Tahmi, a souligné que des efforts considérables ont été déployés par le département de la Jeunesse et des Sports avec, notamment, la mise en place du réseau national d'écoute. Il soulignera à cette occasion la présence de 48 cellules d'écoute et de 535 points d'écoutes, encadrés par 1 117 spécialistes.




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