Comment aider les nouveaux étudiants algériens qui arrivent en France à sortir indemnes du maquis des complications bureaucratiques de l'administration française ' Comment leur donner un petit coup de main pour s'installer rapidement 'A établir une carte de séjour étudiant ' A trouver un toit et un boulot ' Bref, comment leur faire gagner du temps pour qu'ils se consacrent exclusivement à leurs études ' C'est la vocation que s'est fixée l'Association d'étudiants et cadres algériens de France (ECAF). Elle se donne pour ambition d'apporter son expertise et sa connaissance du pays et des lois françaises pour améliorer le quotidien des nouveaux arrivants, souvent peu habitués aux maquis juridiques des institutions françaises.«Nous voulons éviter aux étudiants qui arrivent les problèmes que nous avons vécus nous-mêmes. Notre démarche est de leur faciliter l'installation, de les guider et de les conseiller pour qu'ils puissent voler de leurs propres ailes», a expliqué pour El Watan Al Amine Meharza, secrétaire général de l'association. «Dans certaines villes de province, nous accueillons des gens depuis leur arrivée à l'aéroport jusqu'à la location d'un studio, en passant par toutes les démarches administratives au niveau des préfectures et des services des ?uvres universitaires.»Mise en réseau avec l'AlgérieCréée en 2013 via le réseau Facebook, l'association ECAF est devenue en une année incontournable pour tous ceux qui veulent s'installer en France. Mais aussi pour les cadres qui font le choix de retourner travailler en Algérie.Pour cela, elle organise des Salons d'emploi réunissant cadres algériens en France et représentants des entreprises algériennes.Le but étant de faire connecter ces deux mondes entre eux et permettre aux cadres algériens qui souhaitent apporter leur expertise en Algérie de le faire.Adepte du «networking» (travail en réseau), l'ECAF organise aussi des rencontres entre ses adhérents autour d'un repas ou d'un pique-nique pour se connaître, se refiler des «tuyaux», ou carrément trouver du travail. Riche de ses 20 000 adhérents sur Facebook, cette association est aussi présente sur le terrain dans plusieurs villes françaises, notamment Paris, Nancy, Toulouse et Lyon.Elle ambitionne de rayonner au niveau de toute la France, voire en Europe. Il est simple d'y faire partie. Il faut juste s'inscrire sur facebook et payer une cotisation annuelle de 10 euros pour les étudiants et 20 euros pour les cadres. Autant dire des sommes dérisoires pour tous les services que cette association peut rendre aux nouveaux «débarqués».Ses animateurs, Al Amine Meharza, et la chargée de communication, Anissa Lebbal, insistent sur le caractère apolitique de leur organisation. Elle n'est pas destinée à faire de la politique ou à prendre des positions vis-à-vis de tel ou tel problème ou partie. Soucieuse de son autonomie, elle souhaite que son action ne soit pas récupérée par quelque partie que ce soit.Pour plus d'informations : https://www.facebook.com/dzbrainsorg.
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Posté Le : 10/02/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Yacine Farah
Source : www.elwatan.com