Algérie

Assistante sociale



Assistante sociale
Activant depuis 1997, l'association caritative SOS 3e âge en détresse Ihsan ne cesse de demander la réintroduction du métier d'assistante sociale.Cette dernière a, selon la présidente de l'association, Mme Chikhi Souad, un rôle primordial à jouer dans la prise en charge des personnes âgées. «Après un long travail sur le terrain, nous avons découvert que sauf celles qui se trouvent dans les hospices, il existe une grande catégorie de personnes âgées qui vivent dans leur foyer dans le besoin et la précarité, déclare-t-elle, ce qui nous a poussés à lutter pour décrocher une pension de 3000 DA pour cette catégorie de personnes. Conscients que cette pension ne leur suffisait pas, nous avons aussi bataillé auprès des instances concernées afin que ce montant soit révisé. Nous avons obtenu une réponse favorable, à condition qu'il y ait une enquête. Chose qui nous a obligés à relancer notre demande de réintroduire le métier d'assistante sociale dans la Fonction publique.»Selon notre interlocutrice, cette dernière a le pouvoir d'entrer dans les maisons, de rapporter des faits réels et de collecter des statistiques. «Nous ne sommes pas pire que les pays européens qui accordent à ce métier une très grande importance», ajoute-t-elle. Cette association qui active sur le territoire national s'est lancée aussi dans une autre action au profit de cette catégorie vulnérable de la société : l'aide médicale à domicile.«Dans le souci d'alléger nos centres hospitaliers, nous avons pensé offrir aux personnes du 3e âge la possibilité de se soigner chez elles. Cela leur évitera les longs trajets et rapprochera le médecin de ses patients. Nous voulons généraliser ce type de service dans les zones enclavées et déshéritées du pays», explique Mme Chikhi. D'autres projets figurent aussi dans l'agenda de cette association, dont la réintroduction de la gériatrie, une spécialité médicale dédiée exclusivement aux maladies touchant les personnes âgées. «Malgré son importance, cette spécialité n'existe pas en Algérie. Dans le même sens, nous sommes en phase de préparation d'une caravane médicale pour le Grand Sud. Des chefs de service de grande renommée iront avec nous dans les wilayas de Tamanrasset, Illizi, Naâma, Adrar et Bou Saâda. Ces derniers offriront des soins gratuits et assureront une formation continue aux médecins qui exercent dans les hôpitaux de ces wilayas éloignées. Afin d'éviter des déplacements inutiles à ces patients venant des wilayas du Sud, nous avons mis en place un nouveau projet nommé la télémédecine. Elle offre aux médecins de ces régions une sorte d'assistanat à distance», a-t-elle conclu.




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