Photo : Slimen S.A. Le ministre du Commerce, M. Benbada, a déclaré lors des assises nationales du commerce qui ont regroupé hier, les 15 wilayas du Centre et Sud, que l'éradication du phénomène de l'informel est un problème complexe qui demande l'aide et l'assistance de toutes les institutions nationales qui interviennent de près ou de loin dans le secteur du commerce. Le ministre impute la responsabilité aux responsables locaux qui n'agissent pas, selon lui, rapidement dans la préparation des infrastructures ou des surfaces devant abriter les activités commerciales. Un vide qui permet à l'informel de prospérer. Au sujet de la raréfaction de la semoule et d'autres produits de base qui commencent à àªtre raflés au profit de la contrebande aux frontières, il dira que ce phénomène, nuisible à l'économie nationale a, «certes, provoqué une tension sur le marché» mais pas d'envergure à s'alarmer. Pour faire face à cette contrebande, les forces de sécurité ont renforcé leur présence dans les postes frontaliers. Toutefois, Benbada indiquera qu'il est important d'aider «nos frères Tunisien et Libyens» dans ces moments douloureux en les alimentant en produits de base mais dans un cadre légal». «Nous allons augmenter le quota de production des minotiers qui passera désormais de 50 a 60%», déclare-t-il. En prévision du mois de Ramadhan, il précisera que son département a enregistré une hausse du volume des produits d'importation durant le premier trimestre.Car, «il est important de pouvoir faire face à la forte demande que connaît le mois de Ramadhan». Une campagne de sensibilisation sera lancée à travers les médias, avant l'arrivée du mois sacré pour dire que le mois de Ramadhan n'est pas un mois de consommation mais «un rendez-vous de piété». Le ministère du Commerce organisera bientôt une réunion avec les opérateurs économiques (producteurs et importateurs) pour faire le point sur la situation de régulation du marché national «qui sera soumis à un contrôle rigoureux». Histoire de se prémunir contre la spéculation. Il s'en prendra ensuite aux importateurs qui fourguent, selon lui, des produits de moindre qualité. Le manque de moyens de contrôle à l'importation semble aggraver la situation. Benbada annoncera que les DCP des 48 wilayas seront dotées d'un laboratoire de contrôle de la qualité. Et un autre laboratoire national sera bientôt lancé et aura la capacité de contrôler tous les produits d'importation, que ce soit des produits électroniques, électriques, sidérurgiques, textiles ou autres.Â
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 23/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Mokhtar Kedada.
Source : www.horizons.com