Assia Djebar, le «tribute» new yorkais

ans cette contribution que l'académicien américain, le Pr Nick Nesbitt a fait parvenir à El Watan-étudiant, l'enseignant de littérature romanesque revisite l'une des premières ?uvres de la femme de lettres algérienne Assia Djebar.Le texte est extrait de son allocution «déclamée avec emphase» lors de la conférence tenue au début du mois de mars à l'Université de Princeton dans l'Etat du, New Jersey aux Etats-Unis, en hommage à la romancière algérienne.Plusieurs universitaires, écrivains et critiques littéraires et cinématographiques américains ont pris part à cette conférence donnée devant un parterre admiratif d'étudiants du département de français et d'italien de l'Université de Princeton. La rencontre «tenue dans une atmosphère sereine», selon le professeur Nesbitt, a été organisée dans l'intimité de la librairie universitaire Chancellor Green Rotunda, un espace réputé être l'antre de «la vie intellectuelle des humanités» dans la région du New Jersey. Selon le professeur Nesbitt, les participants à la conférence ont apprécié également l'évocation nostalgique des souvenirs partagés par la philosophe indienne Gayatri Spivak, et l'académicienne américaine Madeleine Dobie, cons?urs et amies personnelles d'Assia Djebar.Jalonnée de distinctions, la traversée américaine d'Assia djebar - de 1997 à 2011 - est synonyme d'une carrière universitaire aboutie. Professeure émérite de littérature française et francophone à l'Université de New York, l'Algérienne avait entre autres dirigé le Centre d'études françaises et francophones de la Louisiana State University. La romancière avait également été récompensée de son vivant à plusieurs reprises aux Etats-Unis. Assia Djebar est lauréate du Neustadt Prize (USA, 1996) pour sa contribution à la littérature mondiale et du Marguerite Yourcenar Prize for Literature (USA, 1997) pour Oran, langue morte.