Algérie

Assemblée extraordinaire de l'ONU pour faire cesser l'agression sioniste


Les graves développements dans les territoires palestiniens occupés, notamment dans la bande de Ghaza, où l'agression sioniste barbare se poursuit depuis le 7 octobre, sont l'objet d'une réunion de haut niveau du Conseil de sécurité des Nations unies à laquelle participe le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, invité par son homologue brésilien, Mauro Vieira, dont le pays assure la présidence périodique du Conseil de sécurité pour le mois d'octobre.Ahmed Attaf prendra également part aux travaux de la session extraordinaire d'urgence de l'Assemblée générale des Nations unies, prévue aujourd'hui, «face à l'incapacité du Conseil de sécurité à agir pour faire cesser l'agression sioniste contre la bande de Ghaza et secourir et assurer la protection internationale aux Palestiniens».Ces réunions se tiennent alors que l'entité sioniste poursuit son agression contre les Palestiniens à Ghaza et en Cisjordanie occupée. Le ministère palestinien de la Santé a dressé hier un nouveau bilan depuis le début de cette agression, le 7 octobre : plus de 5.791 martyrs et 16.297 blessés. Dans la nuit de lundi à mardi, au moins 110 Palestiniens dont notamment des enfants, des femmes et personnes âgées, sont tombés en martyrs suite à des raids aériens nocturnes menés par les forces d'occupation sionistes, selon un premier décompte, alors que nombre d'entre eux étaient toujours sous les décombres de leurs maisons dans différentes parties de Ghaza. Les enfants de Ghaza sont confrontés à chaque instant à la menace d'un génocide alors que l'agression sioniste entre dans sa troisième semaine. De nombreux enfants ont pris l'initiative d'écrire leur nom sur la paume de leur main pour attirer l'attention de la communauté internationale et des organisations de défense des droits de l'Homme, pour appeler à la protection et pour sauver leur vie du danger inévitable de la mort résultant des raids barbares menés par les forces armées par des avions de guerre sionistes sur leurs maisons et abris. Dans le même sens, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) a annoncé, lundi soir, que six employés de l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) ont été tués à Ghaza en l'espace de 24 heures. Cela porte à 35 le nombre de membres du personnel de l'Unrwa morts depuis le 7 octobre. Sur X (ex-Twitter), le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a déploré ces morts et dit se tenir «aux côtés de nos collègues qui font tout ce qu'ils peuvent pour aider ceux qui sont dans le besoin». Dans son rapport quotidien, l'OCHA a souligné les difficultés rencontrées par les agences humanitaires pour acheminer de l'aide à la population de Ghaza en raison de l'agression sioniste, et «des restrictions de mouvement et des pénuries d'électricité, de carburant, d'eau, de médicaments et d'autres articles essentiels». Hier, les autorités de l'entité sioniste ont reconnu la mort de 1.400 personnes, dont 308 soldats, tout en admettant la présence de plus de 200 prisonniers détenus par la résistance à l'intérieur de la bande de Ghaza. Le porte-parole des autorités sanitaires palestiniennes à Ghaza, Ashraf Al-Qudra, a prévenu, hier mardi, que les groupes électrogènes des hôpitaux cesseraient de fonctionner dans 48 heures. Dr Al-Qudra, a déclaré dans un court message sur la plate-forme Telegram : «Nous avons moins de 48 heures pour que tous les groupes électrogènes dans les hôpitaux cessent de fonctionner». «Le mécanisme utilisé pour acheminer l'aide est lent et ne peut pas modifier la réalité des faits», a souligné Al-Qudra, précisant que «le système de santé a atteint le pire stade de son histoire». Le ministère avait auparavant déclaré que «le fait de ne pas fournir suffisamment de carburant aux hôpitaux de la Bande de Ghaza les poussera, dans les heures à venir, à réorienter les prestations de santé vers les services de soins vitaux». Il a ajouté que «l'aide médicale doit être acheminée conformément aux priorités du ministère de la Santé et aux demandes qu'il a adressées aux organisations internationales». Selon des sources médicales, l'hôpital indonésien de Ghaza a été privé d'électricité, lundi et ses principales structures ont dû interrompre leurs activités en raison de l'épuisement du carburant.
Lakhdar A.
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