Assem Madjid

L'effervescence du marché des transferts s'est un peu dissipée. Le plus gros des joueurs ont trouvé preneur et il ne reste plus que la phase de préparation, généralement effectuée à l'étranger, pour donner le coup de starter à la nouvelle saison.Des sommes colossales ont été investies dans l'achat des joueurs et des chèques à couper le souffle ont été «offerts» en contrepartie d'une simple signature. Soit, puisque la cote de ces joueurs ne fait qu'augmenter au fil des saisons. La spéculation a fait en sorte que ce marché s'enflamme durant chaque saison. Et les clubs ne lésinent pas sur les moyens pour recruter tel ou tel autre joueur même au prix d'or. Ce n'est pas la peine d'évoquer le niveau de ces joueurs puisqu'on en a fait cas dans ces mêmes colonnes mais ce qui pose problème, c'est que ce marché va crescendo jusqu'à placer l'Algérie parmi les pays qui payent le mieux ses joueurs. Du moins en Afrique. Et pour quels résultats ' Un championnat d'un niveau à faire fuir les mordus de la balle ronde, une violence quasi hebdomadaire et une corruption à tout bout de champ. Pourquoi donc mettre autant d'argent dans un championnat gangrené par les maux ' La réponse est évidemment connue de tous bien que les responsables prétendent que tout va pour le mieux dans les meilleurs des mondes. La preuve par neuf, nos clubs n'arrivent plus à s'imposer sur le plan africain ni même à faire bonne figure dans les différentes compétitions du continent noir. Malgré ce constat, les responsables trouvent toujours à redire et arrivent étrangement à cacher le soleil avec un tamis. Ils excellent dans le mensonge qu'ils imposent comme vérité alors que les résultats disent tout à fait le contraire. N'est-il pas temps d'injecter tout cet argent dans la formation au lieu de le jeter par la fenêtre et le mettre dans les poches de joueur tout juste capable de pousser un ballon ' Mais tout ça, c'est toute une autre histoire.