Après avoir prouvé toute sa classe au NAHD, au CRB et surtout à la JSK où il a évolué durant sept bonnes saisons, le gardien de but international Malik Asselah a mis le cap vers l'Arabie saoudite depuis deux ans, où il a opté pour le club d'El-Hazm, représentant la ville de Rass, située à 400 km de la capitale Riyad. Toujours est-il que pour sa seconde saison en terre saoudienne, le portier algérien est heureux comme un poisson dans l'eau.Et pour cause, il a déjà frappé un grand coup, l'an dernier, pour sa première saison, où il a été classé meilleur gardien de Ligue 1 en surclassant nettement le gardien ukrainien Koval (2e), le Saoudien Aouiss (3e) et son compatriote Azzedine Doukha (4e). "Ici, les gardiens de but sont classés au nombre d'arrêts effectués à chaque match par un logiciel précis qui établit le classement final en fin de saison.
L'an dernier, j'ai été crédité de 134 arrêts en 30 matchs joués, et je suis heureux d'avoir maintenu la même cadence cette année, puisque je suis encore classé premier avec 88 arrêts comptabilisés en 22 matchs joués, alors que le championnat a été suspendu à cause de l'épidémie, à huit matchs de la fin", nous a déclaré, hier, Asselah, que nous avons pu joindre chez lui où il respecte les mesures de confinement et s'entraîne tant bien que mal en solo à la maison.
"C'est vrai que ce n'est pas facile de s'entraîner seul pour un gardien de but, mais disons que je mène une vie paisible en famille à la maison, surtout qu'il fait très chaud dehors, avec une température avoisinant les 40°.
Tout cela, pour vous dire que je suis déjà habitué au confinement", nous dira encore Malik, en riant aux éclats. En fait, Asselah est un keeper très sollicité en championnat du fait qu'il évolue dans un club de province, qui est remonté en Ligue 1 il y a trois ans de cela, et qui occupe la 12e place au classement dominé par de grosses cylindrées telles que le Hilal et le Nasr de Riyad.
"Il faut savoir que le niveau du championnat est très relevé ici et, Dieu merci, je suis apprécié par nos supporters et respecté par mes dirigeants qui m'ont renouvelé mon contrat cette année, surtout que le club se défend bien pour éviter la relégation", avoue Asselah qui, à 33 ans, est en train de confirmer son immense talent, d'autant plus qu'il a un moral d'acier du fait qu'il a été convoqué en EN au mois de mars dernier, avant que cette maudite pandémie ne vienne chambouler sa belle ascension.
Mohamed HAOUCHINE
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Posté Le : 03/05/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed HAOUCHINE
Source : www.liberte-algerie.com