Algérie

Assassinat de Rafic Hariri : L'acte d'accusation «très bientôt»



Assassinat de Rafic Hariri : L'acte d'accusation «très bientôt»
Face aux pressions du Hezbollah, Saâd Hariri, le Premier ministre libanais, est dans l'embarras. Le commanditaire de l'assassinat en 2005 de Rafic Hariri, l'ex-Premier ministre libanais, pourrait àªtre connu «Â très bientôt ». Le Tribunal spécial pour le Liban chargé de l'enquête présentera dans les prochains jours un acte d'accusation, a annoncé, sans donner de date précise, Herman von Hebel, le greffier du tribunal.Cet acte «Â restera confidentiel au moins jusqu'à ce que le juge de la mise en état le confirme », dit-il, affirmant qu'il faudrait six à  dix semaines au juge de la mise en état pour le confirmer. La veille de la présentation de l'acte d'accusation, certains veulent l'annulation de la procédure. Le Hezbollah qui pourrait àªtre mis en accusation presse le gouvernement de désavouer le Tribunal de l'ONU qu'il accuse de faire partie d'un complot israélo-américain. Il affirme que Hariri peut empêcher cette accusation. Le mouvement chiite a promis de «Â couper la main » de celui qui arrêtera les membres de son parti. Bachar al-Assad, le président syrien, calme le jeu. En visite à  Paris, il a affirmé que personne ne souhaite qu'il y ait des affrontements entre Libanais.Les Syriens, a-t-il dit, ne veulent pas intervenir et s'ingérer dans la situation intérieure libanaise. «Â On ne peut pas parler d'initiative syro-saoudienne sur la question libanaise parce que la solution ne peut àªtre que libanaise », soutien le chef d'Etat syrien. Parmi les scénarios avancés par la presse : donner des «garanties» au Hezbollah que son arsenal, pomme de discorde au Liban, reste «intouchable» ou encore de qualifier les membres impliqués du Hezbollah d'«indisciplinés». Face aux pressions du Hezbollah, Saâd Hariri, le Premier ministre libanais, est dans l'embarras. Il pourrait faire des choix difficiles. «Â Soit il claquera la porte, soit il préparera ses partisans à  un compromis », estime Fadia Kiwane, la directrice du département de sciences politiques à  l'université de Beyrouth.Un responsable proche du Premier ministre affirme que Hariri qui tient à  la paix civile du pays et fait tout ce qu'il peut pour empêcher le Liban d'être entraîné vers un conflit ne renoncera pas à  la justice.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)