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Assad met en garde sur un effet domino en cas de chute du régime



Le président syrien Bachar al-Assad, confronté à une rébellion depuis deux ans, a averti qu'une chute de son régime aurait un «effet domino» au Moyen-Orient et déstabiliserait cette région «pendant de longues années», tandis que le dossier syrien va être au centre d'un ballet diplomatique en avril et mai à la Maison Blanche.
«Tout le monde sait que s'il y a partition en Syrie, ou si les forces terroristes prennent le contrôle du pays, il y aura contagion directement dans les pays voisins», a déclaré M. Assad dans une interview à deux médias turcs, diffusée intégralement vendredi sur la page Facebook de la présidence syrienne. «Puis il y aura un effet domino dans des pays peut-être loin du Moyen-Orient, à l'ouest, à l'est, au nord, dans le sud. Cela voudra dire une instabilité pendant de longues années, voire des décennies», a-t-il prévenu. Le président Barack Obama va recevoir en avril et mai plusieurs dirigeants de pays du Moyen-Orient alliés des Etats-Unis, dont le Turc Recep Tayyip Erdogan et le roi Abdallah II de Jordanie, pour évoquer en particulier le dossier syrien, a annoncé vendredi la Maison Blanche. La Syrie figurera également au menu de discussions entre M. Obama et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, attendu jeudi prochain dans le Bureau oval. Sur le terrain, les rebelles syriens se sont emparés vendredi d'un barrage près de la frontière jordanienne, sur une autoroute menant à Damas, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), tout en signalant une intensification des combats près de la capitale. Plus au nord, des combats se poursuivaient à Alep dans le quartier stratégique de Cheikh Maqsoud, dont les hauteurs permettent de dominer une partie de la métropole, et dans la zone de l'aéroport international, assiégé par les rebelles depuis février. Selon un premier bilan provisoire de l'OSDH, les violences ont fait au moins 36 morts vendredi à travers la Syrie où le conflit dure depuis plus de deux ans. M. Assad refuse toujours de quitter le pouvoir et assimile les rebelles qui veulent la chute de son régime, à des «terroristes». Il a lié l'ouverture d'un dialogue avec l'opposition à la non ingérence de l'étranger.




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