Algérie

ASO : Saâdi : «Mon seul souci, c'est que mes joueurs puissent récupérer»



ASO : Saâdi : «Mon seul souci, c'est que mes joueurs puissent récupérer»
Mellouli : «Dès que nous avons pris notre douche au 20-Août, nous avons oublié cette élimination en coupe»
Noureddine Saâdi, l'entraîneur de l'ASO, sait que la mission de son équipe sera difficile à Kinshasa, mais il estime néanmoins que ses chances de qualification restent intactes. Pour le match de ce dimanche, le coach chélifien table sur la récupération de ses joueurs. «Mon seul souci en ce moment, c'est que mes joueurs puissent récupérer de leurs efforts et de la fatigue du voyage. Ce qui me pose le plus de problèmes, ce sont les attaquants que je dois récupérer. Je parle notamment de Seguer et Haddouche, même si les chances de les utiliser ce dimanche sont minces. C'est pour cette raison qu'il est important que tout le groupe jouisse de tous ses moyens», dira-t-il à ce propos.
«Le 0 à 0 de l'aller est un score piège pour notre adversaire»
Concernant les chances de l'ASO d'aller chercher la qualification, Noureddine Saâdi se dit optimiste : «Quand on voit le score du match aller, qui est un score piège pour notre adversaire, et par rapport ce qu'a montré le Vita Club, je soutiens que nos chances sont grandes d'arracher la qualification. Rien n'a été fait après le match aller, il reste encore 90 minutes à jouer, mais il est encore trop tôt pour en parler, car nous n'avons pas encore toutes les cartes en main», explique-t-il.
«J'espère pouvoir récupérer Seguer»
Au sujet de son attaquant Seguer, qui risque de rater le match, Saâdi s'est dit très déçu de ne pouvoir compter sur lui : «Comme n'importe quel entraîneur, je veux bien avoir toutes les armes en main et bénéficier de tout mon effectif. Je ne perds pas encore l'espoir de pouvoir récupérer Seguer mais pour Haddouche, je n'en suis pas si sûr. Nous l'avons ramené tout de même avec nous, afin qu'il puisse poursuivre les soins sur place», ajoutera-t-il.
«Pourvu que l'arbitrage soit correct»
En plus de toutes ces contraintes, le coach chélifien craint naturellement l'arbitrage qui, selon lui, «prend souvent parti de l'équipe locale. Cela se passe toujours comme ça en Afrique. J'espère qu'il sera correct, car sur le terrain, l'ASO a les moyens de réaliser un bon résultat».
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Mellouli : «Dès que nous avons pris notre douche au 20-Août, nous avons oublié cette élimination en coupe»
Après un long voyage jusqu'à Kinshasa, Farid Mellouli a accepté de nous accorder cet entretien, malgré la fatigue et la grande envie de dormir. Il revient sur les conditions du voyage et sur le dernier match contre le CRB.
C'est un voyage long et harassant, non''
C'est très fatiguant, on ne peut pas jouer un match de football de cette importance dans des conditions pareilles. Nous avons beaucoup galéré avant d'atterrir à l'aéroport Charles-de-Gaulle et, en plus de tout cela, nous avons eu sept heures de vol jusqu'à Kinshasa sans fermer l''il. Mais que voulez-vous y faire, on se doit de faire avec.
Mais d'après vos coéquipiers, vous avez pu fermer l''il pendant un moment, contrairement aux autres'
Oui, je crois que j'ai dormi pendant trois heures, ce qui est très peu par rapport à ce que nous avons enduré. Il n'y a pas beaucoup de différences entre eux et moi, je n'ai pas suffisamment dormi.
Revenons à votre dernier match face au CRB en Coupe d'Algérie , comment expliquez-vous cette élimination '
On peut l'expliquer comme on veut, sauf «footballistiquement» si vous me permettez l'expression. Je ne peux pas dire que nous avons été éliminés dans les règles de l'art mais je pense que notre élimination était programmée, et c'est ce qui explique les erreurs flagrantes de l'arbitre lors de cette rencontre. Il a refusé un but et un penalty à notre équipe et en parallèle, il a accordé un penalty pas du tout valable au CRB. Les images de la télévision ont montré tout ce que je dis, c'était un théâtre où l'acteur principal avait pour nom Abid-Charef. En tout cas, nous avons oublié ce match et nous sommes actuellement concentrés sur ce qui va venir.
Vous considérez donc que Abid -Charef est le seul responsable de votre élimination '
Je dirai qu'il est responsable à 80%. Quand on vous refuse un but et un penalty, et qu'on accorde en plus un penalty imaginaire à votre adversaire, que vous reste-t-il ' C'est lui le responsable, il n'y a pas d'autres explications.
Mais votre équipe non plus n'a pas joué sur sa vraie valeur, non '
Face au CRB, nous n'avons pas joué avec tous nos moyens. Nous avions enregistré plusieurs absences, comme celle de Hamidi, qui n'a pas été convoqué, ou celle de Ali Hadji, qui était blessé. En plus, nous avons perdu Seguer en début de match pour cause de blessure et Achiou était en manque de compétition. Même la défense était amoindrie. En dépit de tout cela, je peux dire que nous avons bien joué quand même. N'était cet arbitrage scandaleux qui nous a injustement pénalisés, nous aurions pu arracher la qualification.
Avez-vous oublié cette élimination '
Dès que nous avons pris notre douche au stade, ce match était déjà mis aux oubliettes car ce qui nous attend en Ligue des champions est beaucoup plus important.
Justement, que pensez-vous de ce match contre le Vita Club '
Il faut revenir au résultat du match aller pour dire que le match nul que nous avons concédé sur notre terrain peut s'avérer comme un score piège pour notre adversaire. Pour nous, il va falloir éviter la défaite. C'est le scénario à éviter. En cas de match nul, quel que soit le score, c'est nous qui passerons au prochain tour. Le score vierge obligera toutefois les deux équipes à recourir aux tirs au but. Il faut donc être très vigilants et veiller à bien nous protéger derrière.
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Cinq heures de galère à l'aéroport Houari-Boumediène
La délégation chélifienne a vraiment souffert, avant-hier lundi, avant de prendre le vol à destination de Paris d'où elle devait rallier la capitale de la République démocratique du Congo. En raison de la grève qu'ont connue les différents aéroports français, les Chéliffiens ont dû passer près de cinq heures à l'aéroport Houari-Boumediène, avant d'embarquer vers Charles de Gaule. Prévu à 18h45, l'avion transportant la délégation chélifienne n'a décollé que vers 22h. Et puisque les joueurs étaient sur place deux heures avant l'horaire prévu, cela fait cinq heures de galère.
Les joueurs ont passé la nuit à l'aéroport Charles de Gaule
Après deux heures de vol, l'équipe a atterri à l'aéroport Charles de Gaule. Les joueurs pensaient que leur cauchemar avait pris fin, mais ils se sont rendus compte qu'ils allaient passer la nuit à l'aéroport jusqu'au petit matin, avant d'embarquer pour Kinshasa. Faut-il signaler que tous les restos de l'aéroport avaient fermé boutique. Pour oublier la faim et la fatigue, il n'y avait qu'une seule solution, dormir à même le sol.
Aouamri était à l'aéroport
C'est un geste très touchant que celui de Mohamed Amine Aouamri qui a tenu, malgré sa blessure, à se déplacer jusqu'à l'aéroport pour rester un moment avec ses coéquipiers et leur souhaiter bon voyage. Le défenseur chélifien, qui n'a pas encore enlevé le plâtre, s'appuyait sur des béquilles et se déplaçait difficilement. Il est resté près de deux heures avec ses coéquipiers avant de rentrer chez lui, en leur souhaitant bon courage.
Saâdi déçu de ne pouvoir bénéficier des services de Saïdoun
Lors d'une discussion avec l'entraîneur de l'ASO, ce dernier nous a fait savoir qu'il était déçu que Saïdoun n'ait pu faire le voyage avec l'équipe. Pour rappel, l'ex-défenseur de l'USMA n'avait pas de page vide dans son passeport où on pouvait lui fixer le visa du Congo.
Zaoui se charge de distribuer les frais de mission
Dès que l'équipe de l'ASO s'est retrouvée dans la zone franche de l'aéroport Houari-Boumediène, Samir Zaoui s'est approché du secrétaire du club, Abdelkader Wahab, pour lui demander les frais de mission des joueurs que le capitaine chélifien s'est chargé de distribuer à ses coéquipiers. Chaque joueur a eu droit à 100 euros.
Achiou, Zaoui, Hamidi et Ali Hadji ont quitté l'aéroport
Quatre joueurs seulement ont pu aller dormir ailleurs, chez des connaissances à Paris. Il s'agit de Zaoui, Achiou, Hamidi et Ali Hadji. Les quatre joueurs en question, qui avaient des visas Schengen en cours de validité, pouvaient donc quitter l'aéroport.
Seguer du voyage, malgré sa blessure
L'attaquant de l'ASO, Mohamed Seguer, a été du voyage lundi avec son équipe, en République démocratique du Congo. Malgré une blessure à la cheville contractée lors du match des quarts de finale contre le CRB, le staff technique a tenu à le convoquer. Ses chances de jouer sont minces, mais Saâdi ne perd pas espoir de pouvoir le récupérer. C'est aussi le cas de Haddouche qui a enlevé le plâtre, mais qui ne pourra certainement pas être prêt pour le match de ce dimanche.
Mellouli a failli être refoulé
En raison d'une erreur sur le visa de Mellouli, la police des frontières congolaises a failli interdire à Mellouli l'accès sur le territoire congolais. Ce n'est qu'après l'intervention des services consulaires algériens que le problème a été réglé.


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