Aso Chlef : un «soigneur» malade Sports : les autres articles

Pauvre ASO. Un club aussi prestigieux, qui fait la fierté des citoyens de toute la région, serait bien inspiré de nettoyer son environnement immédiat qui ternit, de jour en jour, la réputation d'un club connu pour la grandeur de son entourage.
Samedi, un de ses employés, en l'occurrence le soigneur, un individu qui ferait mieux de s'occuper de sa tâche, remettre sur pied les joueurs blessés, s'est acharné contre notre correspondant venu couvrir la rencontre citée. D'une insolence sans limite, avec des propos grossiers et des obscénités qui renseignent sur son éducation, il n'a pas arrêté de menacer et d'insulter le journaliste d'El Watan, lui reprochant d'évoquer le conflit qui oppose Medouar à Bentayeb, deux hommes qui revendiquent la présidence du club.
Lorsque notre journaliste s'est présenté devant les vestiaires pour recueillir les impressions de l'entraîneur et des joueurs, le quidam de service s'est interposé en interpellant notre confrère : «Pourquoi tu écris sur Bentayeb '», alors qu'il aurait été plus utile à l'intérieur des vestiaires pour faire son travail et s'occuper de prodiguer des soins aux joueurs locaux. Au lieu de cela, il a troqué sa blouse de soigneur contre celle du cerbère de service pour faire plaisir «au maître» à qui il obéit au doigt et à l''il.
Samedi, ce quidam s'est trompé de fonctions. Bave aux lèvres, il a poursuivi notre journaliste jusqu'au vestiaire sans arrêter de proférer des insultes et des menaces. Il criait tellement fort que le président Medouar, qui était à l'intérieur du vestiaire, est sorti pour s'enquérir de ce qui se passait. Après s'être informé de la situation, il lâcha en direction de notre journaliste : «Restez ici, vous êtes libre de faire votre travail.»
Pendant ce temps, l'auteur de cet acte odieux s'est engouffré à l'intérieur des vestiaires, tout en continuant à déverser des propos injurieux. «Celui qui n'est pas avec moi est contre moi», semblait dire ce simple infirmier d'hôpital qui commande tout un staff médical. Lui, «l'homme» qui avait été chassé par l'ex-entraîneur de l'ASO, Meziane Ighil, qui ne voulait pas le voir à ses côtés pour différents motifs.r