ASO Chlef

Une équipe qui se cherche encore L’ASO vit des moments difficiles et semble lutter énergiquement pour se sortir de cette mauvaise passe. Après l’échec du premier match amical de cette trêve, les camarades de Cheklam ont bu le calice jusqu’à la lie face à Aïn Defla qui a ridiculisé les pensionnaires de la D1.Voulant se racheter et se réhabiliter aux jeux de leurs supporters très mécontents ces derniers temps Zaouche et ses camarades se sont mobilisé pour sortir du creux de la vague. Ils ont échoué une nouvelle fois. En effet, l’occasion leur a été offerte, lors d’un tournoi organisé par la wilaya de Tissemsilt, ils avaient à croiser le fer face à un autre pensionnaire de la D1, en l’occurrence l’USM Blida. Une équipe qui connaît très bien l’ASO vu que l’actuel coach des Blidéens n’est autre que l’ex driver des Chélifiens. Il s’agit de Amrani qui a fait partie des meubles de Chlef durant quatre années. Pour cette confrontation l’équipe de Chlef est encore une fois passée à côté de la plaque. Pire, elle était méconnaissable en encaissent quatre buts, un exploit des Blidéens dans l’histoire des confrontations entre les deux équipes. Les Chélifiens ont montré leurs limites. Ils n’ont pas été capables de marquer le moindre but face à une formation qui s’est régalée en enfonçant le clou à quatre reprises. Avec ce naufrage bien que ce ne fut qu’un match amical les protéges de Hadj Mansour se sont mis dans une situation très délicate aux yeux de leurs supporters. «C’est inconcevable pour une équipe qui possède la meilleure défense du championnat», crie un supporter dépité. En six matchs (amicaux et officiels) dix buts ont été encaissés. C’est la deuxième gifle pour ne pas dire correction depuis le début de la saison. Les supporters n’ont toujours pas oublié la débâcle face à El-Harrach. Après un début tonitruant, l’ASO semble marquer le pas et éprouve les pires difficultés à rester mobiliser. Les deux derniers échecs face à Aïn Defla et Blida en sont une preuve. Les deux défaites sont venues semer le doute. «Au fait, où est le mal ?» s’interrogent les amoureux de l’ASO, que l’on nous explique». Les supporters ont, semble-t-il, perdu confiance en leur protégés.   Seyfeddine