L'ASMO a-t-elle perdu ses chances d'accession ? C'est la question qui
taraude l'esprit de ses fans. A sept journées de la fin du challenge, les
Oranais comptent six points de retard sur le troisième, en l'occurrence le CAB.
Si sur le plan comptable, c'est encore jouable, il n'en demeure pas moins qu'en
réalité, la situation est très compliquée pour ne pas dire que les dés sont
déjà jetés. Nos prévisions d'avant saison se sont avérées exactes dans la
mesure où l'effectif asémiste accuse un déficit en
matière d'individualités capables de faire face aux dures exigences d'un
objectif comme celui de l'accession en Ligue 1. Comme quoi, il y a des signes
qui ne trompent pas en football. Encore plus, certains joueurs, au lieu de se
concentrer sur leur travail, ne se sont pas gênés pour contester le choix de
l'entraîneur. Qu'en pense le coach asémiste Stéphan Durin ? « J'effectue mon
travail en mon âme et conscience et la titularisation des joueurs le jour de la
compétition dépend de plusieurs paramètres comme la complémentarité de l'équipe
et les dispositions des joueurs, que je suis tenu de respecter dans l'intérêt
du club. Je suis ici pour travailler et faire progresser le groupe
collectivement et individuellement. A mon arrivée, j'ai tenté de mettre un
projet de jeu en fonction du niveau de l'effectif que j'avais sous la main tout
en m'efforçant de tirer le maximum des joueurs tout en tenant compte de la
mentalité du joueur algérien qui, il faut le reconnaître, n'a pas les mêmes
caractéristiques que son homologue européen. Je suis venu avec de nouvelles
méthodes de travail afin de compléter le registre des qualités de mes joueurs»,
a-t-il dit. Pour la suite de la compétition, l'entraîneur français de l'ASMO avoue, qu'en ce qui concerne l'accession, son équipe a encore une chance même si cela s'avère très difficile. «
Pour moi, c'est loin d'être terminé. Honnêtement, les joueurs étaient déçus de
leur prestation face au RCK et là, permettez-moi de vous dire que je n'ai pas
du tout reconnu mon équipe qui est passée totalement à côté de la plaque. Mentalement,
les joueurs sont affectés et mon rôle c'est de les remotiver
pour défendre nos chances jusqu'au bout», affirmera-t-il. A propos du parcours
réalisé jusqu'à présent, on peut dire que l'ASMO a
alterné le bon et le moins bon mais a été incapable de maintenir une certaine
stabilité dans les résultats. « Nous avons des joueurs qui manquent de maturité,
ce qui a coùté des points à cause des erreurs de
jeunesse, de placement et de concentration, notamment en déplacement. Il nous
est arrivé, par manque d'expérience, de mal gérer les différentes situations. A
mon avis, l'effectif ne renferme pas de grandes individualités, mais ceci ne
nous empêche pas de travailler pour combler ce déficit par notre état d'esprit
et un jeu collectif », dira-t-il. A présent, tout le monde à l'ASMO est dans l'attente, d'autant plus que le destin des asémistes n'est plus entre leurs mains mais entre celles du
CSC, NAHD, CAB, OM, USMBA et l'ESM. On en déduit que
la volonté à elle seule ne suffit pour jouer les premiers rôles.
C'est là la difficulté de la tâche malgré la qualité de travail effectué
par Stéphan Durin comme en
témoigne cette communion entre le coach français et ses joueurs, dont certains
nous ont confirmé leur satisfaction à propos de sa méthode de travail. Encore
plus, selon certaines rumeurs, on croit savoir que certains clubs le suivent de
près.
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Posté Le : 04/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : M Zeggai
Source : www.lequotidien-oran.com