ASMO ' JSK

C'est un déplacement périlleux et délicat, dans des conditions particulières, qui attend la JSK ce soir à Oran, pour en découdre avec l'ASM Oran, en match de la 23e journée du championnat.Un choc aux objectifs diamétralement opposés, avec d'une part l'ASMO, 4e qui vise une place sur le podium, et de l'autre des Canaris 10e, à quatre points seulement de la zone des relégables, de laquelle ils doivent impérativement s'éloigner pour éviter toute mauvaise surprise. C'est dans cette optique que la direction de la JSK, sous la conduite de Hannachi, a exigé de son coach français, Jean-Guy Wallemme et de ses poulains, de ramener un succès d'Oran.Sous pression, la JSK, qui a perdu tout espoir de consécration cette saison, suite à son élimination le week-end dernier en quart de finale de la Coupe d'Algérie par l'ESS, n'a d'autre objectif que de se maintenir parmi l'élite. Une élimination amère qui n'a pas été du goût de la direction. Hannachi n'a pas hésité à charger son coach, l'accusant d'être le responsable de cette sortie, le mettant dans une mauvaise posture, en effet Wallemme risque de perdre son poste de la barre technique des Canaris.Bien conscient de cette menace, le Français est décidé à prendre ses responsabilités en cas d'échec, en confiant à ses joueurs, juste avant le déplacement à Oran, qu'il «déposera sa démission en cas de défaite face à l'ASMO». Une annonce qui dénote bien la situation dans laquelle se trouve le technicien français, troisième coach a drivé la JSK cette saison, et la pression qu'il subit de la part de son président, même si Hannachi affirme, à qui veut le croire, qu'il n'a jamais songé à limoger son entraîneur.Un président qui serait allé jusqu'à conditionner le virement des derniers salaires de ses joueurs à un succès à Oran, dénotant cette énorme pression qui pèse sur l'équipe, à l'occasion de cette joute.