Algérie


ASMO
Evoquer "une révolution des habituels mal-classés" qui s'approprient les premières loges ou "un inhabituel coup de mou des coutumiers gros bras" qui n'arrivent toujours pas à justifier leur rang en raison d'un problème à l'allumage qui semble s'éterniser, ne convainc pas l'entraîneur de l'ASMO, Djamel Benchadli. Pour ce formateur des entraîneurs et patron technique des Vert et Blanc de M'dina J'dida, une première lecture d'un provisoire bilan de la L1 impose "forcément" un autre regard. "Au lieu de parler de la mauvaise passe que traversent les habituels cadors du championnat, je préfère plutôt m'attarder sur ce que je maîtrise le mieux, mon club, pour la simple et bonne raison que je ne pense pas maîtriser l'ensemble des facteurs qui entourent et qui influent directement sur les performances des autres pensionnaires de l'élite", argumente, d'emblée, Djamel Benchadli. "A l'ASMO, je prendrai comme référent le recrutement qui a été réfléchi, ciblé et intelligent. Que ce soit les joueurs que j'ai proposés ou qui ont été recrutés avant mon arrivée. Rien n'a été fait au hasard, au gré des humeurs ou sur influence d'untel ou d'un autre. Cela a été l'une des clefs de nos bonnes prestations, de notre parcours honorable jusqu'alors et de cette régularité qui nous a permis de prendre place sur le podium", estime l'ancien entraîneur du MCO et de l'USMBA, avant d'enchaîner : "Après huit journées de championnat, je pense même que nous avons atteint notre vitesse de croisière. Nous pouvons évidemment faire mieux, beaucoup mieux au cas où nos éléments faisaient preuve d'une plus grande efficacité devant les bois adverses et qu'ils croient davantage en leurs moyens et en leurs possibilités." Conscient que le club qu'il dirige réalise son meilleur départ en Ligue 1 depuis la saison 2000-2001, autrement dit treize longues années, Benchadli n'en continue pas moins d'affirmer que "le meilleur est probablement encore à venir". "En toute humilité mais en toute franchise, j'estime que notre place est tout sauf un fruit du hasard. Nous ne sommes pas là par hasard ! Mais plutôt à la faveur de l'énorme travail de sape abattu. Nous sommes, d'ailleurs, en train de suivre un programme minutieusement établi à cet effet. Nous travaillons dans la sérénité, dans le calme et dans le plus grand sérieux. Nous avons un groupe de joueurs qui n'a rien à envier aux autres effectifs de l'élite. Mes éléments sont ambitieux et ont soif de victoires et de reconnaissance. De plus, le fait que l'équipe renferme en son sein cinq membres de l'équipe nationale olympique comme Benkablia, Tabti et Benayada, tire le groupe vers le haut. Nos internationaux apportent à l'équipe une réelle plus-value qui se ressent sur le terrain", affirme avec autorité notre interlocuteur. Et de renchérir, toujours à ce propos : "Ce n'est donc pas par hasard que nous sommes dans le peloton de tête. Cela de l'aveu même de grands noms du circuit national comme Meziane Ighil ou Boualem Charef ou encore Kheireddine Madoui qui nous ont, tous, félicité pour le beau football pratiqué et le jeu produit." De nature optimiste et ambitieux, le responsable technique des Vert et Blanc de l'ASMO espère, toutefois, "que le ressort ne soit pas cassé par les innombrables dangers qui guettent toute équipe en réussite". "Si aucun élément extra-sportif n'entrave notre bonne marche actuelle, je pense que nous sommes capables de suivre le cadence et de garder le cap jusqu'au bout", précisera, en mode connoté, l'un des plus reconnus instructeurs du Creps de Aïn-Turck.




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