ASMO 2 - USMBA 1 La dernière minute fatale à Bel-Abbès

Les Belabbésiens, qui se seraient visiblement contentés du nul, nedoivent s'en prendre qu'à eux-mêmes pour ne pas avoir su gérer la suite aprèsl'égalisation par Hamzi (50'). A ce moment, les jeunes asémistes traversèrentune période très difficile, mais mal exploitée par les gars de la Mékerra.Mais, face à une formation comme l'ASMO, décidée à faire le plein de points àdomicile pour augmenter son avance sur ses poursuivants, l'USMBA a fini par sebrûler les doigts. Dès l'entame, les asémistes ont gratifié le public par laqualité de leur jeu et la forme affichée par Hamia, Boumechra, Sirat etMegherbi face à un onze de l'USMBA qui refusa de sortir de son camp. Ce n'estdonc que justice si Boumechra parvint à donner l'avantage à son équipe (37').En seconde période, et dès la reprise, les locaux furent assommés parl'égalisation, et c'est l'USMBA qui monopolisa la situation mais en exagérantdans le jeu latéral, sans progresser vers la zone adverse. Les gars de BoualemCharef, qui voulaient assurer au moins leur place de leader, d'autant plusqu'ils seront exempts lors de la prochaine journée, ont jeté toutes leursforces dans la bataille, mais le regroupement massif des Belabbésiens en décidaautrement. Il a fallu attendre la dernière minute pour voir Boumechra libérerles siens sur un coup-franc.En somme, un derby très disputé avec un fair play exemplaire sur leterrain grâce à l'excellent arbitrage de Djaballah qui a dirigé le match demain de maître. Mais ces retrouvailles ont été gâchées par le comportementinadmissible et incompréhensible d'une partie du public de l'USMBA, coupable dequelques actes de vandalisme en saccageant le barreaudage des gradins etquelques voitures à leur sortie du stade. Selon une source, nous avons apprisqu'un «agent», disent les uns, un «officier» de la sécurité, affirment lesautres, a été touché par un projectile en pleine visage et qu'il y a eu desarrestations. N'était-ce le calme et la diplomatie des agents de la sécuritéqui ont parfaitement maîtrisé la situation, on aurait assisté à une catastrophe.