ASM Oran : Stéphane Durin insiste sur l'esprit de groupe

Les joueurs de l'ASMO effectuent actuellement un stage bloqué à Oran qui prendra fin aujourd'hui. Un autre regroupement est prévu à partir de vendredi ou samedi prochain et dont le lieu n'a pas été encore déterminé. A propos de l'effectif, on a appris que le keeper Bouhedda, pour des raisons professionnelles, est obligé de rentrer à Oran et pourrait éventuellement signer son retour au sein du team asémiste. Pour les autres recrues, aucun nom n'a été avancé par les dirigeants actuels. En attendant, l'entraîneur français Stéphane Durin, dont c'est la première expérience en Algérie, entame sa deuxième semaine de travail au sein de l'ASMO. Quels sont alors les premiers enseignements tirés par le coach français ? «C'est un groupe formé de jeunes joueurs qui doivent prendre confiance en leurs possibilités et se comporter en vrais professionnels. Je crois qu'un grand travail nous attend. La qualité technique est omniprésente, toutefois, elle doit être au service du collectif. Mon travail consiste à préparer une équipe compétitive capable de répondre à l'attente», dira-t-il. En revanche, nombreux sont ceux qui estiment que Stéphane Durin a pris un risque en affirmant qu'il est là pour l'accession, sachant qu'il n'a pas toutes les données en mains. «Je ne pense pas qu'il s'agisse d'un risque du fait qu'avant ma venue, le club a fixé l'accession comme objectif. Les dirigeants m'ont affirmé, dès les premiers contacts, que l'ASMO doit jouer les premiers rôles. J'ai donc accepté de relever ce défi d'autant plus qu'au niveau comptable, on est dans les temps. Durant la deuxième phase du championnat, on essayera de préserver cette dynamique, ce qui nous permettra, à coup sûr, d'atteindre les objectifs assignés. Dans le monde du professionnalisme, il y a des règles à respecter, sinon c'est l'échec». A propos du mercato, Stéphane Durin a été catégorique. «En tant que nouvel entraîneur n'ayant pas suivi le parcours de l'équipe pour connaître ses forces et ses faiblesses, je pense que je suis mal placé pour dresser un état des lieux. Quant aux joueurs libérés, la liste sera établie à la fin du stage». En somme, à l'ASMO, les dirigeants sont satisfaits de la qualité du travail du coach français qui a mis en confiance les jeunes en insistant sur la préparation psychologique. A présent, la balle se trouve dans le camp des joueurs qui doivent se comporter en professionnels.