Algérie

ASM Oran Prévisions largement dépassées


Jusqu'à preuve du contraire, les dirigeants de l'ASMOont eu la main heureuse pour avoir opté pour un entraîneur de la trempe de Boualem Charef qui prône lastabilité. Boualem Chareflaisse l'image d'un coach toujours sûr de ses choix et fait par ailleurs figured'homme à poigne. Fidèle à ses principes et ayant confiance en son travail, Boualem Charef n'a pas fui sesresponsabilités en acceptant de driver une équipe asémisteau bord de l'implosion en raison de la situation catastrophique del'intersaison. Nombreux sont ceux qui ne donnaient pas cher d'un club qui a évitéle pire. Aujourd'hui, l'ASMO est en première positionavec un effectif qui avait soulevé des appréhensions.Qu'en pense le coach asémiste ? «Pour moi, cettepremière place est un bonus. Si l'on compare l'ASMO àd'autres clubs en matière d'investissement, on peut dire que le facteur chancea joué en notre faveur. Ma satisfaction réside dans le fait que je dispose d'ungroupe qui me voue un grand respect». Pour Boualem Charef, qui n'entend pas brûler les étapes, l'objectifessentiel est de former un groupe qui travaille dans la durée, tout ens'efforçant de gérer la situation actuelle.«Notre force, c'est que notre équipe ne compte pas sur ses individualitésmais sur son collectif. Ce qui manque à chaque joueur est accepté par lesautres et notre travail a été toujours basé sur l'aspect collectif. Sur le planrelationnel, ça se passe bien et je me permets d'intervenir comme il se doit etles joueurs m'acceptent en tant que tel. Je me donne à fond avec mes élémentsquelles que soient leurs qualités. Il y a un travail qui se fait et j'espèreêtre dans le vrai», affirmera-t-il en toute modestie.Justement, cette modestie fait l'une de ses forces, qui lui aura permisde donner une âme et un style de jeu adapté aux dispositions techniques de sesjoueurs. Pour l'entraîneur asémiste, la suite de lacompétition s'annonce difficile et avoue ne craindre personne, sauf le jeu decoulisses. «Les matches à répétition ne me font pas peur malgré le peu demoyens dont dispose le club. Nos adversaires, nous les affrontons sur leterrain, mais l'ennemi numéro un reste le jeu des coulisses, un phénomène quenous ne pouvons pas maîtriser.Ces coups bas peuvent freiner notre élan et ma suspension a été faitedans ce sens, et je ne sais pas d'où elle vient. A présent, Dieu merci, noustravaillons dans des conditions favorables, et cegrâce aux dirigeants auxquels je fais entièrement confiance pour trouver dessolutions à ces problèmes d'ordre financier, même si je sais que c'est trèsdifficile. Les joueurs travaillent et obtiennent des résultats, car on ne peutpas atteindre le sommet sans mettre les moyens nécessaires», dira-t-il.A propos du mercato, BoualemCharef estime que son équipe est dans l'obligation dese renforcer. «Nous avons besoin de quatre ou cinq joueurs dans certains postesclés afin de faire face aux dures exigences du championnat et de la coupe, carce sera éprouvant sur le plan mental. On a ciblé des joueurs mais, là aussi, onle fera en fonction de nos moyens», conclura-t-il.
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