A la même période, la saison écoulée, les supporters asémistes nejuraient que par leur équipe qui jouait les premiers rôles dans l'antichambrede l'élite. Mais, ironie du sort, à l'euphorie de l'accession qui est venueaprès quatre années d'attente, ont succédé l'inquiétude et la désolation à sixencablures de la clôture du championnat national, car la seconde formationphare de la ville d'Oran est proche du purgatoire, notamment après sa défaitede jeudi dernier à Béjaïa face à la JSMB. Dans le camp des supporters, les avisdivergent, entre ceux qui pointent leur doigt accusateur vers les dirigeants,d'autres vers la barre technique et les joueurs. En l'absence prolongée duprésident Mehiaoui Tayeb en raison du deuil qui l'a frappé et de la dureépreuve qu'il a passée, la crise financière a refait surface pour compliquerdavantage la situation du club. Même la subvention d'un milliard cinq centsmillions de centimes du fonds de wilaya qui devait soulager le club n'a pasdébloqué la situation, même plus, elle n'a fait que prolonger la crise. Deretour aux affaires, Mehiaoui Tayeb a tenu à dresser un état des lieux et àapporter certaines précisions tout en constatant avec regret qu'en son absencele club est dans une situation catastrophique. «La saison écoulée, j'ai gérépresque seul le club et j'ai réussi mon pari à le faire accéder en DivisionUne. J'ai renforcé le bureau dans le seul but d'apporter le plus attendu. Maisà mon grand étonnement, les caisses du club sont vides. Toujours est-il que jene fa is pas porter le chapeau à toute la composante de ce bureau où certainespersonnes sont animées de bonne volonté et qui sont de bonne foi», dira-t-il.Concernant la fameuse subvention de 1,5 milliard de centimes qui a fait coulerbeaucoup d'encre, le président Mehiaoui a tenu à lever le voile. «Pourquoitoute cette agitation ? Certaines personnes ne se sont manifestées en ce momentprécis que par profit. Je dirai tout simplement à ces personnes que leurprésence était souhaitable à l'intersaison pour apporter leur contributionfinancière afin de payer la première tranche de signature des joueurs et departiciper à l'opération recrutement qui nous a coûté trente millions de dinarset aux frais des deux stages évalués à huit millions de dinars. Pour ma part,je pense avoir accompli convenablement ma mission jusqu'au mercato où seulementdeux points séparaient l'ASMO du MCO avec en sus un match en retard face auCABBA. Six millions de dinars ont été dépensés en mon absence sans que lesjoueurs soient régularisés», soulignera-t-il, avant de conclure: «malgré toutce qui m'arrive, je continue à porter l'ASMO dans mon coeur et je ne suis revenuque dans le seul but d'aider le club en ces durs moments, car j'ai constaté undysfonctionnement dans la gestion du club avec en plus un remaniement fortpréjudiciable dans la composante de l'équipe».
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Posté Le : 03/04/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : M A
Source : www.lequotidien-oran.com