ASM Oran Mehiaoui et son comité directeur font le point

Comme attendu, le comité directeur de l'ASMO a animé hier un point de presse au siège du club pourdébattre des questions de l'heure et surtout pour répondre aux dernièresaccusations de l'opposition. Prenant la parole, Oumamar Larbi, le président desection football, a mis en relief l'attitude nuisible de cette même opposition.«Le temps de la manipulation est révolu. Ce sont les mêmes personnes quireviennent à la charge comme ils l'ont fait en 2002. Bendadache s'est manifestéau moment même où le club commence à s'organiser, alors que pendant son longrègne à la tête du club, il activait sans aucun agrément sans que personne nebouge le petit doigt. Aujourd'hui, le club a besoin d'hommes et de financespour pouvoir rivaliser avec les autres. Il faut mettre un terme à tout cedésordre dans le seul intérêt du club. On veut duper l'opinion publique enévoquant l'intervention des autorités, au contraire, le ministre de la Jeunesseet des Sports, que nous remercions pour les efforts déployés, encourage lesclubs formateurs, sans pour autant oublier le wali et le P/APC d'Oran pour leurcontribution».  Baghor Merouane qui prit laparole par la suite, a exhibé, pour mettre terme à toutes les spéculations, undocument datant du 5 août 2002 prouvant son intronisation avec 71 voix commeprésident du comité des supporters. «Bendadache a oublié qu'il a dirigé l'ASMOd'une manière non réglementaire. Le 5 octobre 2006, il m'a sollicité pour unecollaboration afin de confectionner une liste des membres de l'AG composée de85 de ses sympathisants qui l'avaient soutenu par le passé en me suggérant decompléter cette liste avec treize autres membres à mon choix, chose que j'aicatégoriquement refusée. Il en veut à Mehiaoui, mais pourquoi a-t-il travailléavec lui comme manager général ? Concernant le siège de l'ASMO sis au Bd de la Soummam, que lessympathisants asémistes sachent que c'est grâce à Mehiaoui qu'il est devenupropriété du club avec acte à l'appui. Peut-on nous éclairer sur les affairesSaoula et Selmoune ? Maintenant si Bendadache peut nous ramener un présidentmeilleur que Mehiaoui, on sera les premiers à l'applaudir. Une opposition estconçue pour construire, alors que celle-ci a détruit l'ASMO et continuetoujours à le faire». Pour ne pas retomber dans les erreurs du passé etpréparer l'avenir, Oumamar et Baghor comptent mettre en place une commission deréflexion, composée d'anciens joueurs.  Pour sa part, Tayeb Mehiaoui, leprésident de l'ASMO, s'estimant touché dans son amour-propre après les attaquesle visant et qu'il estime «gratuites et sans fondement», est sorti de saréserve. «L'ASMO a été de tout temps perturbée par pratiquement les mêmespersonnes qui se manifestent à la moindre occasion pour créer un climat deconfusion. Mehiaoui a été endeuillé et personne ne s'est alors soucié del'avenir du club. Au contraire, de faux problèmes ont été évoqués pour semer ladiscorde au sein du club. On s'est focalisé sur le départ de Hanister, alorsque tous savent qu'il a refusé de jouer à l'ASMO. Nul ne s'est manifestélorsque ce joueur a exigé son argent avant d'entamer la saison. Pour prouver mabonne foi, je lui ai remis 320 millions de centimes». Concernant lesentraîneurs des jeunes catégories, Mehiaoui s'est dit très étonné de ne voirpersonne essayer de régler ce problème. «Pour les seniors, on attend lasubvention d'un milliard cent millions de centimes qui devrait être débloquéela semaine prochaine avec, en outre, les deux milliards de centimes de l'APCqui nous ont été promis pour juin prochain». Concernant son avenir à la tête duclub, Mehiaoui affirme que c'est à l'AG de décider. «Si on veut demander descomptes à Mehiaoui, qu'on le fasse d'abord avec ceux qui ont activé pendant desdizaines d'années à l'ASMO ! Néanmoins, je suis prêt à rendre des comptes àceux qui ont contribué financièrement», a-t-il conclu.