ASM Oran : M'dina Jdida sur un volcan

A y voir de  plus près, le team de M’dina Jdida semble  pour l’ instant  évoluer en catimini en récoltant des résultats pas du tout conformes à sa stature .En effet,  la bande à Kioua n’a mis dans son escarcelle que trois petits points sur les neuf possibles et de surcroît devant des antagonistes qui ne tournent pas à plein régime.Le dernier nul imposé à domicile face au NAHD a irrité les fans asémistes qui ne se privèrent pas de conspuer à tout venant leurs protégés dès le coup de sifflet final de l’arbitre. Avant-hier tout l’entourage de l ASMO est passé à la moulinette par le biais des irréductibles des Vert et  Blanc qui confirment qu’ils en ont ras-le-bol  à chaque  saison de voir leur équipe louper  l’accession. Le signe indien semble poursuivre cette équipe à chaque challenge et qui se fait coiffer sur le poteau au moment où tout le monde voyait ce club en élite.Pour l’actuelle saison rien n’est encore joué mais les trois nuls qui sont venus se greffer au compteur de l’équipe prêtent à confusion et risquent de jouer sur le moral de l’équipe pour le restant des matchs à négocier. Ne dit-on pas que les points perdus ne se rattrapent jamais. Et pourtant à l’intersaison toute la famille asémiste, à leur tête l’actuel président El Morro a tablé sur l’accession et rien d’autre. Le comble, dans cette quadrature du cercle, M’dina Jdida n’a réussi à inscrire qu’une petite réalisation et de surcroît par un... défenseur qui a réussi à remettre les pendules à l’heure face au NAHD, sauvant par là même son club d’une faillite collective.  N’oublions pas que l’ASMO a libéré durant le mercato estival pas moins de huit joueurs et non des moindres à l’image des Boussouar, Bouhedda, Bouraba et Nessakh pour ne citer  qu’eux, une véritable saignée qui peut avoir des répercussions néfastes sur la bonne marche de l’équipe. A contrario, Kioua, l’actuel driver de l’équipe n’est pas du tout pessimiste pour  l’avenir de l ASMO et nous dira tout juste après la rencontre qui a opposé son équipe à celle du NAHD : «Je considère ce nul comme n étant pas un mauvais résultat,  j’ai pris l’équipe à 50% de ses
 capacités et afin de parvenir aux objectifs assignés nous devons être à 100% de nos capacités ; nous allons travailler durement et ne point rechigner à la tâche. Jugez- moi à partir de la septième journée car d’ici là je pense sincèrement que nous aurons atteint  notre vitesse de croisière.»