ASM Oran: La situation ne s'améliore pas

L'ASMO semble avoir signé un bail avec l'antichambre de l'élite. C'est du moins l'impression qui se dégage tant que la situation n'a pas évolué d'un iota depuis sa rétrogradation en Ligue 2. Alors, est-ce la mort lente de la formation asémiste des Bekhloufi, Pons, Hasni, Dey, Ouahrani, Belmokhtar, Tasfaout, Guemri et les autres ' Comme tout le monde le sait, la préparation a été perturbée par le conflit en coulisses entre Baghor Merouane, président du CSA, et Larbi Oumamar qui « aurait démissionné de son poste de la SSPA/ASMO pour éviter le cumul », nous a-t-on dit. Aussi, le choix de l'entraîneur a divisé l'équipe dirigeante avant que le président du CSA ne jette son dévolu sur Bouazza Abdelatif, l'ex-driver du MCO. Mais cette situation a débouché sur un retard dans la reprise des entraînements. Résultats : Une victoire, un nul et deux défaites lors des quatre premiers matches. Quatre points sur douze possibles, une récolte qui commence à donner des appréhensions aux fans du club. Le coach Bouazza explique à chaque occasion ce mauvais départ par la préparation tardive et la non-qualification des recrues avec le retour des Ameur Yahia (ex-CRT), Benkablia (ex-NCM), Zaidi (ex-NCM) et les autres nouveaux joueurs. Aux dernières nouvelles, nous avons appris qu'une solution se profile à l'horizon pour régler le problème des dettes auprès de la CNRL et mettre fin à cette sanction d'interdiction de recrutement. A cet effet, les dirigeants asémistes comptent sur une contribution des autorités locales pour dénouer cette crise financière qui se répercute négativement sur les résultats de l'équipe, selon certains responsables du club. Mais, selon de nombreux observateurs, le problème financier ne s'avère pas comme la seule raison des premiers ratages de la saison. Selon certains témoignages, il y a un problème de gestion où n'importe qui fait n'importe quoi à l'ASMO. On laisse entendre que certains dirigeants ou autres personnes s'immiscent dans la gestion du club pour diverses raisons. Des erreurs ont été commises ici et là. Par exemple, les responsables ne sont pas parvenus à combler le déficit engendré par le départ de quelques cadres de l'équipe. En fait, la situation est confuse au sein de l'ASMO où l'on vient d'apprendre que l'entraîneur de l'équipe réserve aurait déposé sa démission. Contactés, certains proches du club n'ont voulu, ni infirmer, ni confirmer cette information. Cette décision de démission serait liée, selon notre source, par les conditions de travail et du dernier déplacement à Boufarik. « Les joueurs ont été convoqués à 14h00 au stade Bouakeul pour ce déplacement mais, finalement, le départ a eu lieu vers 21h00. Les joueurs sont arrivés à quelques heures du coup d'envoi du match pour rebrousser chemin dès la fin de la rencontre », nous a affirmé une source crédible. Bizarre et lamentable à la fois. Peut-on parler de formation quand on n'est même pas capable d'offrir une petite mise au vert aux joueurs espoirs' Un proche du club a évité de s'attarder sur cette information, mais ne s'est pas empêché de déclarer que « cela est dû certainement aux difficultés financières ». Comment en est-on arrivé là ' Là est toute la question. Aujourd'hui, tous les espoirs reposent sur une éventuelle intervention du wali d'Oran pour dénouer la crise financière. Car, pour reprendre les propos d'un dirigeant, « l'ASMO est en train de faire de la mendicité ». C'est grave, n'est- ce- pas '