Algérie

ASM Oran. Fidèle à la tradition



Vendredi passé au stade Benhaddad de Kouba, avec un peu plus de concentration près des buts koubéens, l?équipe de M?dina Jdida, l?ASMOran, aurait pu empocher les trois points de la victoire sans que personne n?aurait trouvé à redire ou à crier au scandale, au vu de sa très bonne prestation et surtout des nettes et grandes occasions de scorer que les camarades du prometteur gardien de but El-Ghoul se sont procuré. Des buts « tout faits » lamentablement gâchés. Sur le terrain, en l?espace de 90 minutes, les poulains de l?entraîneur Boualem Charef ne cessaient de donner des sueurs froides aux fans koubéens. Par des contres meurtriers. Très entreprenants, vivaces et généreux dans l?effort, les Asémistes ont su comment se faire applaudir par le public koubéen, très connaisseur. Une reconnaissance que le coach koubéen, Mustapha Biskri, n?a pas manqué de souligner par cette interrogation en fin de match : « Je ne sais pas si c?est nous qui avons gagné un point ou bien si c?est notre adversaire qui a perdu deux points, beaucoup de travail reste à faire. Mon équipe se cherche encore aujourd?hui. On a eu affaire à une équipe qui manie bien le contre. On a failli mordre nos doigts ». II est vrai qu?il manquait aux Oranais ce brin de réussite pour créer la sensation. Un manque que le coach de l?ASMO, Boualem Charef, a résumé en ces termes : « On a péché par manque de concentration au niveau des buts adverses. On a eu des occasions franches et nettes sur l?ensemble de la partie pour tuer le match. Hélas, par manque d?expérience et d?opportunisme mes joueurs les ont lamentablement gâchées. Une balle sur le poteau à la fin du match est aussi un indice révélateur que la chance n?était pas de notre côté. Néanmoins, l?arbitre pouvait revenir sur la faute et siffler un penalty. » Au-delà de la remarquable prestation des Asemistes, il y a lieu de souligner la constance du club à mettre en valeur ses jeunes talents, un label, à l?image de son gardien de but, El-Ghoul et de son milieu offensif, Boumechra. Face au Raëd de Kouba, l?entraîneur asémiste n?a pas hésité à aligner une composante juvénile, dont la moyenne d?âge ne dépasse pas les 21 ans. Un fait qui n?a pas échappé aux observateurs et autres connaisseurs pour dire que l?ASM Oran est resté fidèle à la tradition d?école de formation. « L?ASMO qui a été créée en 1933, a su garder son statut de club formateur malgré le manque de moyens, surtout financiers. Dans l?immédiat, notre club ne nourrit aucune ambition majeur. On pense surtout à former une équipe compétitive qui, à l?avenir, nous évitera de faire des allers-retours en première division », indique le président de la section, Larbi Oumamar. « II est temps de penser à s?autofinancer et surtout à trouver un sponsor qui répond à la politique générale du club. Annaba et Kouba ont montré le chemin. Pourquoi ne pas suivre ? » s?interroge notre interlocuteur.


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