Lors de cette trêve, pas mal de choses qui se sont passées au sein de
l'ASMO. Ainsi donc, Nessakh a opté pour la JSK et Megharbi pour le MCA, ceci
dit sans oublier le cas de Boualem Hamia, convoité par plusieurs clubs de
l'élite. En outre, certains joueurs clés ne se sont pas manifestés pour la
reprise. «Depuis que j'ai entamé le travail avec ma nouvelle équipe, nous avons
enregistré la présence seulement de 13 à 14 éléments. A propos des juniors
promus en équipe fanion, j'ai préféré les laisser à la disposition de leur
coach Braik pour la coupe d'Algérie. En ce qui concerne les absents, le
président de section m'a rassuré que tout le monde sera là pour la deuxième
phase du stage à Mascara. Ceci dit, nous avons quand même huit joueurs potentiellement
titulaires qui n'ont plus donné signe de vie. Ce n'est pas à moi de m'immiscer
dans le travail des dirigeants à qui incombe la responsabilité de gérer ce
genre de situation. C'est vrai qu'il va y avoir des libérés, mais on va gérer
cette situation et trouver la bonne formule afin de préserver l'indispensable
complémentarité du groupe. Concernant Hamia, et comme il s'agit d'un joueur qui
ne veut plus jouer, il est préférable qu'il parte», dira le premier responsable
technique asémiste.
Ce dernier a tenu à regrouper
tout l'effectif pour entamer la deuxième étape du stage bloqué à Mascara qui
sera clôturé par deux matches amicaux. Quant aux objectifs assignés, Nabil
Medjahed affirmera qu'il a été engagé pour reconstruire une équipe à même de répondre
à l'attente des dirigeants et fans asémistes. «Je suis de nature optimiste et
j'ai préféré exercer ici alors, qu'au Qatar, les moyens sont disponibles et le
salaire plus conséquent. Mon principal objectif est de pouvoir travailler avec
des joueurs réceptifs et prêts à apprendre, et c'est d'ailleurs la même vision
chez les dirigeants». Pour la phase retour, l'entraîneur de l'ASMO est
conscient de la difficulté de la tâche, mais ne désespère pas pour réaliser les
meilleurs résultats possibles. «Nul doute que cette seconde étape du
championnat sera difficile pour tout le monde.
L'équipe a été rajeunie donc, il
nous faut quelques éléments d'expérience pour encadrer ces jeunes. Dans ce
contexte, nous avons besoin d'un défenseur axial, d'un milieu récupérateur et
d'un attaquant de pointe puisque Aïni ne s'entraîne plus. Aussi, nous attendons
l'arrivée de Annani de la JSMB.
Quant à l'émigré que j'ai
proposé, je l'ai sensibilisé mais il s'avère que l'ASMO n'a pas les moyens de
le payer. De ce fait, nous avons préféré compter sur nos jeunes qui ont montré
de réelles capacités comme Bourouis et Mebarki, par exemple, qui donnent
entière satisfaction et qui méritent qu'on leur fasse confiance», soulignera
Medjahed. Pour lui, seuls le travail et le sérieux sont gages de réussite, et
il faudra éviter de vouloir brûler les étapes. Notre interlocuteur insistera
sur le facteur temps pour mener à bien son travail. «Il faut laisser les jeunes
s'exprimer et le temps au staff technique de mettre en place les bases nécessaires
pour reconstruire cette équipe de l'ASMO, nouvelle version. Les résultats
viendront quand l'équipe commencera à fonctionner. On m'a demandé de réaliser
un travail en fonction d'un objectif bien déterminé. Et puis, il ne faut pas
oublier que l'ASMO reste par tradition un club formateur. D'ailleurs, c'est sa
propre philosophie», conclura-t-il.
En somme, les choses sérieuses
ont commencé à l'ASMO avec un nouveau coach, déterminé plus que jamais à bannir
certains réflexes qui ont nui à la bonne marche de l'équipe et à donner un
nouvel état d'esprit à sa formation.
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Posté Le : 03/01/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : M Zeggai
Source : www.lequotidien-oran.com