L'ASMO flirte avec la relégation en Inter-régions. Les équipes des jeunes catégories dans la tourmente. Une situation désastreuse qui a débouché sur la fuite des supporters. Ce sont là les conséquences d'une gestion d'un club pris en otage. A une journée de la fin de la phase-aller, l'ASMO se trouve dans de sales draps, à la veille de deux déplacements consécutifs chez le SKAF qui revient, et l'USMH qui n'est pas encore sortie de l'auberge. Pire encore, les Asémistes devront se déplacer durant la phase-retour chez les formations qui luttent pour leur survie, à l'image de l'USMBA, l'USMMH et le MCBOS, consécutivement ainsi que le CRBAO, sans oublier la réception des prétendants au sacre, tels le MCEB, le RCK et les derbies contre le GCM et la JSMT. Mathématiquement parlant, et au vu de la composante actuelle, l'ASMO aura du mal à sortir de cet engrenage et éviter une relégation programmée depuis belle lurette. Comment est-on arrivé là ' L'ASMO paye aujourd'hui sa politique des décisions unilatérales des dirigeants influents et, surtout, les conflits d'intérêts entre le président du CSA, Baghor Merouane, et le responsable de la SSPA, Larbi Oumamar, deux responsables censés pourtant travailler en parfaite collaboration dans l'intérêt du club. Les autres dirigeants se contentent du rôle d'observateurs. Ces deux clans ont divisé l'équipe, ce qui s'est répercuté négativement dans le choix des nouvelles recrues et de l'entraineur.Les conséquences ont été inévitables, à savoir une préparation d'avant saison perturbée et une qualification tardive des nouveaux éléments. Certes, l'équipe a été perturbée par une crise financière sans précédent, mais les dirigeants n'ont rien fait pour essayer de trouver de nouveaux mécanismes et générer des ressources leur permettant une gestion à la mesure des besoins du club. Le président du CSA affirme à ses proches que ses prérogatives sont très limitées par manque d'argent tandis que Larbi Oumamar avoue à qui veut l'entendre qu'il est trop occupé par d'autres engagements. Plus grave, la même situation prévaut chez les jeunes catégories, ce qui signifie que même l'avenir de l'ASMO n'est pas assuré et risque d'envoyer le club dans un labyrinthe où il lui est très difficile de s'en sortir. Jamais au grand jamais, l'équipe des Abdelkader Pons, Gasmi, Dey, Habbi, Bendida, Bekhloufi, Tasfaout, Guemri, Belkheira n'a connu une telle catastrophe. Dommage pour un club, jadis vivier des différentes équipes nationales des jeunes. La politique préconisée au sein des jeunes catégories et les critères prônés dans le choix des jeunes joueurs ne répondent à aucune logique.
Pousser vers la porte de sortie ses propres enfants pour recruter des joueurs inconnus au bataillon est une anomalie qui pourrait envoyer le club en division inférieure. Si, aujourd'hui, sauver l'ASMO de la relégation devient un exploit, ce sera un manque de respect envers son public, son histoire, ses grands joueurs qui ne sont plus de ce monde, et surtout aux hommes qui ont le mérite de créer cette équipe asémiste dont la situation actuelle mérite bien l'intervention de toutes les forces vives du club, car le danger est réel. L'entraineur Abdelatif Bouazza a tenté de justifier cette situation et la dernière défaite concédée face au CRT par les problèmes financiers, mais cela n'explique pas tout, car il savait pertinemment que le club avait des difficultés dans ce domaine avant même l'entame du championnat. Alors...
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Posté Le : 16/01/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Zeggai
Source : www.lequotidien-oran.com