Algérie

ASM Oran - Bras de fer direction: du club/Chérif El Ouazani Les deux parties s'expliquent



A entendre les deux sons de cloche le torchon brûle entre la direction de l'ASMO et l'entraîneur Chérif El Ouazani, même si les deux parties donnent l'impression de vouloir laisser la porte ouverte à un éventuel arrangement. Mais cela risque d'être insuffisant car, contrairement à ce qui a été annoncé ici et là, Chérif El Ouazani n'est pas prêt à revenir à la barre technique de l'ASMO et ne sera pas certainement sur le banc face au MCS lors de la prochaine journée.

 «Il était prévu qu'on se mette autour d'une table pour discuter des conditions de travail et trouver un compromis, mais, avec l'évolution de la situation, je ne pense pas retourner. Figurez-vous que personne, sauf le garde matériel, n'a appelé, ne serait-ce que pour me souhaiter bonne fête», nous a affirmé avant-hier Chérif El Ouazani.

 Pour rappel, ce dernier n'a plus donné signe de vie depuis le match face au CSC et nous a avoué qu'il a quitté le club pour incompatibilité d'humeur avec certains dirigeants. «Je ne permettrais jamais à quelqu'un de toucher à ma dignité, car je me suis senti visé lors de la réunion d'après-match contre le CSC. C'est ce qui m'a poussé à prendre du recul sans faire de bruit, d'autant plus que les conditions de travail sont devenues difficiles. Je suis un entraîneur qui privilégie seulement la qualité du travail. J'ai réussi à hisser l'équipe à la troisième position, mais si les moyens de motivation n'ont pas suivi, ce n'est pas quand même de ma faute», affirmera notre interlocuteur.

 Il ajoutera : «Comment interpréter le retour de certains joueurs dès mon départ ? Pourtant, ces éléments ont été écartés pour indiscipline et dans l'intérêt du club. J'ai eu le pressentiment que quelque chose se tramait contre ma personne. J'ai demandé à ce que certains juniors «A» soient promus en équipe fanion pour les voir à l'oeuvre, et ce afin de compenser certaines défaillances, mais en vain».

 Pour sa part le président de la section football, Oumamar Larbi, a tenu lui aussi à apporter quelques précisions. «J'ai appelé Chérif El Ouazani dimanche passé à maintes reprises, mais il n'a pas décroché. Par la suite, à force d'insister, le président de l'association Morro Mohamed et moi-même avons réussi à discuter avec lui au téléphone. Concernant la réunion d'après-match contre le CSC, j'ai dit que je n'ai pas reconnu l'équipe des premières journées, du moins jusqu'au match face au RCK où nous avons gagné et bien joué. Je pense qu'après quatre mauvais résultats, il est de mon devoir de rappeler tout le monde à l'ordre et tenter de voir d'où vient le mal. Tout le monde, y compris moi-même, doit rendre compte et c'est là où il s'est senti visé. Encore plus, même les joueurs ont refusé mon départ et celui du staff technique : c'est pour dire que cette réunion était programmée dans le but de sensibiliser les joueurs et les inciter à consentir plus d'efforts. A propos des juniors ‘A', on a porté notre choix, avec la concertation du coordinateur des jeunes Bekkat, sur quatre éléments qu'on lui a présentés. C'est vrai que je lui ai demandé de ne convoquer que 20 joueurs au lieu de 21, et ce pour des raisons bien évidentes. Pour le cas des joueurs écartés, j'ai insisté sur le cas de Bouraba de ne pas le renvoyer avant qu'il ne passe en conseil de discipline», nous a-t-il dit. En somme, cette affaire connaîtra son épilogue final dans les prochains jours. En attendant, l'intérim est toujours assuré par Abelkader Braïk, le coach des juniors «A».




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