ASM Oran - Benzerga Redouane (ex-milieu de terrain)

«Il y a des choses que je n’accepte pas»Parler de football dans une grande ville comme Oran et ne pas évoquer le nom de Benzerga Redouane, c’est commettre un impair de taille. Exemplaire de correction sur le terrain et aux capacités techniques insoupçonnées, le footballeur oranais est un pion essentiel dans la composante de l’ASMO. Notre homme est aujourd’hui, cruellement, déçu par l’attitude négative de Bouali Fouad, l’entraîneur des «Vert et blanc». Benzerga a reçu un sérieux coup au moral, il s’entraîne seul et c’est dans le stade de Paradis plage que l’ancien joueur du MCO, MCA, WAT et de l’ASMO qui est sa seconde famille que Redouane ouvre son cœur à «La voix de l’Oranie». Suivons-le. - Avez-vous envie de jouer encore quelques années avec l’ASMO ? - Le boss des «Vert et blanc» est absent et je dois attendre son retour pour discuter avec lui, mais ce qui me reste sur le cœur c’est l’attitude négative de Bouali, l’actuel entraîneur de l’ASMO à mon égard. J’ai donné le meilleur de moi-même, la saison passée, j’ai réussi à inscrire un but, de toute beauté, face à l’USMH à Aïn Témouchent. Ceci à permis à notre équipe d’écarter un postulant à l’accession. Nous avons réalisé notre vœu et donné de la joie à nos supporters et Bouali a préféré renforcer le groupe avec deux joueurs dont un de Maghnia qui ne peuvent rien donner à l’ASMO. Ce qui m’a le plus irrité c’est que le coach m’a totalement ignoré et veut me pousser vers la sortie. C’est malhonnête. Je suis capable de jouer jusqu’à l’âge de 36 ans à un haut niveau mais j’ai une personnalité et une dignité et il y a des choses que je n’accepte pas. - Vous avez reçu une grosse offre du CSC et la dernière est venue de l’USMBA ? - Oui, j’en ai eu beaucoup mais je ne prendrai de décision qu’après avoir rencontré le président, Mehiaoui, car j’ai beaucoup de respect pour nos supporters. Ma priorité va à l’ASMO et je veux aider cette équipe dans laquelle j’ai tout appris. Le recrutement a été mal fait et Bouali ne tiendra pas le coup il sera remercié avant la fin de la phase aller. L’équipe de l’ASMO a, toujours, eu d’excellents joueurs formés dans son école et il ne faut pas aller chercher ailleurs ce que l’on à la maison. Bouali doit savoir que l’ASMO est un club qui possède de jeunes footballeurs très doués qui pourront être encadrés par trois joueurs d’expérience et jouer les premiers rôles. Les supporters «asémistes» ne veulent plus que leur équipe joue le maintien et savent aussi que beaucoup de jeunes juniors asémistes valent mieux que les deux joueurs que Bouali a ramenés. - L’ASMO rencontrera le MCO très prochainement. Comment viviez-vous la semaine de chaque match qui vous opposait au MCO ? - Les matchs ASMO-MCO font vibrer Oran. Toute la semaine, les grands parieurs se retrouvaient à cette occasion. Les joueurs vivaient le match avant son début. Sur le terrain, c’est l’acharnement. Après le match, c’était toujours la fraternité qui revenait. D’ailleurs, j’ai participé à plusieurs matchs MCO-ASMO j’ai porté les couleurs «Vert et blanc» mais aussi celles des «Hamraoua». Oran est ma ville natale et l’ASMO et le MCO ont toujours représenté la capitale de l’Ouest, avec fierté.