Algérie

ASM Oran: Beaucoup de questions, pas de réponses !



Décidément, les années se suivent et se ressemblent à l'ASMO qui n'arrive pas de sortir de son marasme, et ce en dépit des promesses des dirigeants, apparemment inconscients de la gravité de la situation et des conséquences que cela peut engendrer. Plusieurs raisons sont à l'origine de ce qui se passe au sein de l'ASMO. D'abord, il y a cette passivité des responsables du club qui, en l'absence de repreneurs, ne se soucient guère de l'avenir du club. La facilité avec laquelle est géré le club et la négligence des autorités locales n'incitent guère à l'optimisme. Le bricolage, les déclarations pleines de duperies des dirigeants ont trop duré au point où l'ASMO commence à tomber dans l'oubli.Ce qui explique fortement le boycott du public et l'indifférence des investisseurs qui ne semblent guère intéressés. Voilà où en est arrivée l'équipe des Abdelkader Reguieg «Pons», Hasni, Bendida, Moussa, Ouahrani, Benhalima, Boukar, Guemri, Tasfaout, Belmokhtar et les autres.
Si, aujourd'hui, avec la nouvelle décision relative à l'accession des quatre premiers, l'ASMO ne tire pas son épingle du jeu, ce serait très grave. Mais il fallait s'y attendre, dans la mesure où tout est pris à la légère sans que personne ne se soucie et ne respecte l'histoire de ce club, les hommes qui l'ont créé ainsi que les grands joueurs ayant porté ses couleurs. En fait, y a-t-il un projet à l'ASMO ' Combien de fois le conseil d'administration de la SSPA, société qualifiée de fantôme, s'est-il réuni ' Et autant de questions qui demeurent inexplicablement sans réponses. Des dirigeants qui démissionnent puis qui reviennent. Des entraineurs qui remettent les clés sous le paillasson avant de se rétracter, ce qui engendre un climat de confusion et des retards considérables dans la préparation et la gestion de l'équipe. En outre, les observateurs estiment que le recrutement a été un véritable fiasco et ne répond à aucune logique, les critères n'ayant pas été respectés.
Qu'on le veuille ou non, la philosophie de l'ASMO ne consiste pas à jouer avec des éléments de divisions inférieures comme veulent l'imposer certains décideurs. Car, en football, il faut avoir les moyens de sa politique. A présent, à cinq journées de la fin de la première manche, l'ASMO se trouve à la peu reluisante neuvième position avec quatre longueurs de retard sur le quatrième. Les cinq prochains matches ne s'annoncent guère de tout repos pour les asémistes qui auront à en découdre avec l'ASK, l'OM et le RCR à Oran, en plus de deux périlleux déplacements chez le DRBT et le RCA. Ce sera très délicat dans la mesure où certains joueurs ont montré leurs limites et que l'entraineur Salem Laoufi est «visé» par une partie du public. Aussi, selon notre source, il y a des problèmes de gestion du groupe avec notamment ces fréquents changements dans la composition qui a suscité moult interrogations ici et là.
Certes, l'ASMO aspire, selon les dires de ses dirigeants, à retrouver l'élite qu'elle a quittée depuis trois saisons, mais la question qui se pose d'elle-même est de savoir si l'équipe dispose suffisamment de moyens sur le terrain ' Ajoutez à cela l'abandon de l'équipe par ses propres supporters, un boycott justifié par le refus de certains dirigeants en place de céder leurs places. L'objectif des asémistes risque de tomber à l'eau à cause des problèmes financiers dont souffre le club, ce qui a poussé les dirigeants, à chaque fois, à tirer la sonnette d'alarme dans le but d'inciter les autorités locales à intervenir.


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