Algérie

ASM Oran



ASM Oran
Sept buts concédés au stade Bouakeul lors des deux dernières réceptions du MOB et du CRB. Absence totale des dirigeants. Une équipe amorphe et sans âme. Des joueurs indisciplinés qui errent sur le terrain sans se soucier de la valeur du maillot qu'ils portent et du respect aux inconditionnels asémistes. C'est l'image éc?urante qui prévaut actuellement à l'ASMO. La situation est tellement grave qu'une prise de conscience est plus que nécessaire avant qu'il ne soit trop tard. En effet, face au CRB, nous avons assisté tout simplement à une honte. Sur le terrain, les joueurs ont donné l'impression qu'il s'agit d'une équipe de quartier avec des joueurs qui ont passé leur temps à contester les décisions de l'arbitre pour dissimuler leurs insuffisances techniques. Ces mêmes joueurs continuent à jouer avec la sensibilité des amoureux de l'équipe. Avec une attaque inexistante avec les Bentiba, Djemaâouni et El Ghomari, un milieu de terrain, dominé par l'étincelant Bouazza, Draoui et N'gomo et une défense où l'axe central s'est avéré encore une fois comme une vraie passoire pour les attaquants du Chabab, notamment en seconde période. A l'exception de Harbeche, tout le monde est passé à côté de la plaque. Hadj Merine tente une échappatoire pour justifier la piètre prestation de son équipe. « Nous nous sommes préparés pour gagner cette rencontre mais en vain. Les joueurs ont manqué d'envie ce qui est tout fait normal compte tenu du contexte dans lequel on se trouve et qui nous est défavorable ». Alors pourquoi aligner des joueurs démotivés et ayant l'esprit ailleurs ' Aussi, pour de nombreux observateurs, le jeune entraîneur de l'ASMO semble dépassé par les évènements et est devenu incapable de maîtriser la situation, ni le groupe, notamment en l'absence de dirigeants. Sinon comment expliquer cette indiscipline flagrante de la plupart des joueurs sur le terrain ' Certes, les défaites et les rétrogradations existent en football, mais que cela se fasse avec les honneurs. Encore plus, certains joueurs n'ont pas trouvé mieux que de saccager les vestiaires, un comportement inadmissible et indigne de joueurs prétendus professionnels. A cette cadence, il faut le dire, l'ASMO est bien partie pour fausser le championnat à moins que cette situation n'arrange bien certains intérêts lors des quatre matches qui restent. « Le propre de la médiocrité est de se croire supérieur », c'est le proverbe qui sied à certains joueurs de l'ASMO avec la complicité de certains responsables. Nous avons sollicité Merouane Baghor, le président du CSA, mais il s'est excusé pour nous affirmer qu'il a bien des choses à dire après le match contre l'USMA. Pour Saâdoune Mohamed ‘'Moumouh» dont l'absence s'est avérée préjudiciable comme l'ont affirmé certains supporters, la crise devra être désamorcée avec la contribution de toute la famille asémiste. « Je confirme la tenue de la conférence de presse pour étaler toutes les vérités. Pour ce qui se trame actuellement, je dirai qu'il est impossible de gérer des joueurs en fin de contrat et qui ne pensent qu'à leurs prochaines destinations. Encore plus, j'ai été trahi par Bella, un manager de Blida, qui n'a pas été à la hauteur de la confiance placée en lui », nous dira Moumouh qui n'a pas omis de souligner que certains joueurs ont failli à leurs engagements.




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