ASM Oran

Qui gère l'ASMO ' C'est la question que se posent les inconditionnels asémistes ' Les dirigeants du CSA et les responsables de la SSPA brillent par leur absence même lorsque l'équipe évolue à domicile. Les joueurs et le staff technique sont livrés à eux-mêmes sans aucun soutien moral notamment en cette période de vaches maigres sans parler de la crise financière. Les responsables de l'ASMO, CSA et SSPA confondus, doivent revoir leur copie dans la manière de gérer l'équipe avant qu'il ne soit trop tard.Selon notre source, aucune réunion entre le CSA et la SSPA ne s'est tenue pour évaluer la situation, ni celle du conseil d'administration d'autant plus que la situation de l'équipe l'exige. Une prise de conscience est à souhaiter et des décisions fermes doivent être prises pour éviter le pire même s'il reste 22 matches à jouer. Les responsables de l'ASMO sont interpellés pour réagir avant qu'il ne soit trop tard. Face à l'ESS et après huit matches, le team asémiste n'a fait que confirmer sa mauvaise passe en concédant la bagatelle de huit points à domicile jusqu'à présent. Certains responsables parlent de structuration et d'aspiration professionnelle du club, mais en football il y a des priorités à respecter. Aujourd'hui, l'ASMO a besoin de solutions pour améliorer sa position au classement. Face à l'Entente de Sétif, le staff technique n'a pas été ménagé par des fans comme ce fut le cas devant le DRBT. Il serait malhonnête de rejeter toutes la responsabilité sur le dos du coach Kamel Mouasa. Les Vert et Blanc sont trahis par leur naïveté, l'inexpérience de certains éléments, et son impuissance collective en raison d'un effectif manquant d'équilibre et le recrutement qui ne répond à aucune stratégie. Face à l'ESS, Kamel Mouassa évoque le manque d'efficacité et l'absence de quatre éléments clés pour justifier la contre-performance de son équipe. Cependant, l'entraîneur reste optimiste et évite de céder au découragement. « Nous sommes tous responsables de cette situation et il est de notre devoir de trouver les solutions qui nous permettent de sortir de cette mauvaise passe », affirma-t-il. En tous cas, le maintien est dans les cordes des Oranais mais cela nécessite la mobilisation de tout le monde dans un cadre professionnel et franc car il y va de l'intérêt de l'ASMO. L'affaire Chicoto pour un problème de logement, les insultes proférées à l'encontre du staff technique de l'ASMO, l'absence inexplicable des dirigeants et le mutisme des responsables de la SSPA prouvent qu'il y a anguille sous roche.En somme, les feux sont au rouge, car les prochaines rencontres s'annoncent très difficiles à négocier pour l'ASMO avec notamment les déplacements chez le MOB, le CRB et la JSK et trois sorties consécutives chez la JSS, l'USMB et le NAHD pour trois réceptions, le CSC, l'USMA et le RCR. La situation risque de se compliquer davantage et les dirigeants savent ce qu'il reste à faire pour mettre fin à cette série noire.