Algérie

ASM Oran



ASM Oran
L'affaire de la vente du siège de l'ASMO, sis au boulevard de la Soummam, a qui a suscité du reste de nombreuses réactions, continue d'alimenter la polémique entre les différentes parties du club. Dans les milieux du vieux club d'Oran, on pointe un doigt accusateur vers le CSA et la SSPA. Les responsables de ces deux structures, par le biais de leurs responsables respectifs, se disent non concernés par cette affaire, ce qui a fait ressortir de leur mutisme d'anciens joueurs. Ces derniers sont montés au créneau pour faire entendre leurs voix et s'opposer carrément à la vente aux enchères de cet immobilier, prévue après demain mardi.Pour éclairer l'opinion publique sur cette affaire qui n'a pas révélé tous ses secrets, nous avons essayé de prendre attache avec les dirigeants du CSA et de la SSPA, mais en vain. Toutes nos tentatives furent vouées à l'échec avant de trouver un interlocuteur en la personne de Larbi Oumamar, le directeur général adjoint de la SSPA, qui nous a confirmé que « la mise en vente du siège est une décision du tribunal qui a ordonné une saisie-arrêt après que certains anciens joueurs aient saisi la justice ». Nous avons appris que cette décision a été prise après que Berrane, qui possède un acte notarié, eut obtenu gain de cause, le club sous l'ère du président Bendedache lui doit la somme de cent cinquante millions. Notre interlocuteur a tenu quand même à préciser que « le CSA et la SSPA n'ont rien à voir dans cette affaire ».Larbi Oumamar nous a fait savoir que depuis 2002, le club est en train de gérer de telles situations où pas moins de trente anciens joueurs se sont manifestés dans le but de récupérer leurs dus. Pour information, les saisis-arrêts ont commencé depuis 2007. « Il y a cinq ans, on a eu le même cas avec la même procédure judiciaire avec le joueur Bendida Elabed et on a pu régler le problème en faisant un emprunt », nous a-t-il dit. Pour lui, il est urgent que le CSA et la SSPA travaillent de concert pour gérer ce genre de situation et essayer d'arrêter cette procédure de mise en vente par les moyens légaux. A présent, les dirigeants de l'ASMO veulent « calmer » le jeu face à la réaction des opposants avec cette annonce de la mise en vente du patrimoine du club. Selon une source judiciaire, il semble que les dus des anciens joueurs s'élèvent à quatre millions de dinars et que c'est fort possible que cette mise en vente soit annulée compte tenu de l'ampleur que l'affaire a prise dans le milieu footballistique et au sein de la famille asémiste.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)