ASM Oran

Une déroute qui sème le doute Après avoir préservé son invincibilité durant huit journées de championnat et encaissé que quatre buts, les « Asémistes « d’Oran ont subi une déroute dans le derby face au Widad de Tlemcen. En concédant leur premier revers, les protégés de Bendoukha ont pêché par un manque flagrant de cohésion et de solidité dans le secteur défensif lequel n’a pas connu de chamboulements, exception faite de Nessakh, l’arrière latéral gauche suspendu et qui a été remplacé par Sanâa. La citadelle des «Vert et blanc» a donc cédé, à trois reprises, en une cinquantaine de minutes, elle qui se démarquait, à juste titre, d’ailleurs, de par son imperméabilité et sa complémentarité de par sa composante à l’image de son axe central Merghad - Megherbi et la régularité du gardien Bouhedda. La déroute des camarades de Benmessaoud devant les Widadis et sans minimiser les efforts consentis par les poulains de Bouali Fouad, pourrait bien résulter d’une démotivation qui serait une sorte de message empreint d’inquiétude que les joueurs et staff technique « asémistes « ont transmis, à leur manière, aux dirigeants du club pour faire en sorte qu’un règlement immédiat de leur situation pécuniaire intervienne avant que les choses ne se dégradent davantage. Comment peut-on demander aux joueurs et l’entraîneur des résultats positifs, de faire des sacrifices et d’honorer les couleurs du club en usant et abusant des promesses, chaque jour que Dieu fait et qui ne peuvent en aucun cas perdurer. Et, lorsqu’on apprend que le président élu Tekkouk a pris la poudre d’escampette pour une raison toute simple qu’il s’est rendu compte que l’ASMO en tant que club bien implanté au sein de l’élite du football national de même que son voisin le MCO est plus grand que ses ambitions affichées et qu’il est incapable de gérer et sur le plan financier et sur le plan organisationnel. Toutefois, et pour éviter tout autre déconfiture les dirigeants « asémistes « sont dans l’obligation de remédier à cet état de fait et de prendre leurs responsabilités car il y va de l’avenir d’El-Djemïa.   B. Louacini