Algérie

ASM Oran


Des carences à rectifier La deuxième sortie des «Asémistes», at-home, dans le derby qui les a opposés à l’USM Bel-Abbès est de celle susceptible de donner un aperçu des capacités réelles des «Vert et Blanc», essentiellement, dans les volets, technique et tactique, et la gestion d’une rencontre au cachet particulier. Contrairement à la production fournie face aux Constantinois du CSC, et en dépit du retard accusé dans la préparation appréhendé, d’ailleurs, par le coach Bendoukha, il n’en demeure pas moins que ses poulains ont montré des qualités collectives et individuelles. Lesquelles ont mis à rude épreuve leurs antagonistes du jour de par leur vitesse d’exécution et leur permutation, ce qui n’a pas été le cas face à «El-Khadra» qui cafouilla, certes, durant les premières minutes, mais qui s’est ressaisie au fil des minutes contraignant même les camarades de l’excellent de Megherbi à plus de prudence dans l’enchaînement des actions offensives. Les deux arrières latéraux Ould Lakhdar et Nessakh en sous-exploitant leurs couloirs respectifs laissant l’initiative à leurs vis-à-vis qui se baladèrent allégrement à l’image de l’expérimenté Faouzi Moussouni et Derbal. D’ailleurs, les deux buts concédés par les «Asémistes» l’ont été sur des débordements consécutifs à une couverture approximative de l’arrière-garde des «Vert et blanc». Lors de cette confrontation, il a y eu aussi des points positifs tels le rayonnement constaté au niveau du compartiment intermédiaire avec les belles prestations de Seddoud avant son remplacement pour blessure, en début de la seconde période, et Tounkob pour le rôle qui lui a été imparti, celui de récupérateur et dont ils se sont tirés convenablement. Reste l’aspect offensif qui soit dit en passant dont l’efficacité et la cohésion demeurent le souci majeur de l’entraîneur «asémiste» même si l’attaque a déjà visité les filets adverses à quatre reprises. Ceux de Daïf contre le CS Constantine et, récemment, de Messaï face à l’USM Bel-Abbès. L’autre problème qui doit être résolu reste celui de conserver un résultat acquis même par la plus petite des marges et qui est toujours assujetti à l’expérience d’un meneur d’homme de la valeur de Megherbi. Le capitaine de l’ASMO en plus de la responsabilité qui lui est impartie s’ajoute celle d’être la rampe de lancement (la relance) et de stabilisateur, deux tâches dont il s’est acquitté avec réalisme et opportunisme. B. Louacini
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