Algérie

ASM Oran



Des revers et des questionnements Avril qui rit malgré les averses, prépare, peut-être, en secret l’autre printemps, mais en tout cas pas celui des Asémistes qui viennent de connaître un mois particulièrement sombre. Pensez donc, les gars d’El-Djemïa qui n’avaient été défaits qu’à quatre reprises depuis le début du championnat ont été successivement battus quatre fois : en coupe d’Algérie contre le Paradou AC, puis en championnat par les deux Mouloudia, d’El Eulma et de Batna et tout récemment par les Harrachis de l’USMH . Alors que l’on pensait (en dépit de la rumeur qui a fait le tour de la ville au sujet d’un éventuel arrangement entre les deux équipes) que l’ultime confrontation prévue, avant de tourner la page de l’éphéméride, permettrait de se racheter quelque peu, une grande désillusion et vive la galère ! Une autre débâcle à domicile contre l’USM Harrach.Incontestablement, «El-Djemïa» marque le pas et son étonnant début de saison lui pèse lourdement sur les jambes. Ce n’est pas surprenant quant on sait que le groupe dont dispose la formation asémiste n’est pas de ceux qui permettent des rotations d’effectif (récupération). L’entraîneur Boualem Charef attendait plutôt le passage à vide qui généralement se produit aux sorties de l’hiver, c’est-à-dire à une époque où les conditions de préparation deviennent difficiles. Pourtant, l’ASMO a dominé les Harrachis durant les trente premières minutes et aurait dû plier le match en toute honnêteté, mais un renversement «inespéré» de situation en faveur des Harrachis, a fait que ses derniers étaient les plus heureux au coup de sifflet final. Une aubaine quoi ! Mais ce semblant de domination était plus le fruit d’une débauche d’énergie que la conséquence d’une supériorité quelconque des «Vert et blanc» qui, en début de saison, surprenaient leurs adversaires par leur fraîcheur physique. L’enthousiasme qui régnait au sein de la formation oranaise a laissé place à une équipe aux rouages, visiblement mieux huilés, mais qui n’arrive plus à tourner à un rythme imposé par l’enjeu de la compétition. En tous les cas, les coéquipiers de Aoued ont manqué une belle occasion, non seulement de redresser la barre, mais également de caresser l’espoir, aussi mince soit-il, de recoller au peloton de tête. B. Louacini


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