ASM Oran

Les saisons se suivent et se ressemblent En concédant sa neuvième défaite de la saison et la deuxième consécutive en l’espace d’une semaine, l’ASMO a grillé les dernières cartes mises en jeu sur le tapis qui lui auraient permis d’entretenir l’espoir d’un éventuel retour parmi l’élite. Comparativement à une formation asémiste qui carburait à plein régime, celle de la seconde moitié du championnat et en dépit de la valeur intrinsèque de sa composante qui est l’une des meilleures de la division «Deux», n’arrive toujours pas à suivre le rythme imposé par les animateurs du haut du tableau à l’instar du RC Kouba, des deux Mouloudia, d’Eulma et de Batna, du CA Batna, de l’USM Harrach et à un degré moindre le Paradou AC. Certes, plusieurs paramètres sont entrés en jeu pour que les «Verts et blancs» accusent une telle baisse de régime au moment où il ne fallait pas. Il a eu le nombre impressionnant de joueurs suspendus ou blessés, ce qui eut pour effet d’altérer le jeu asémiste, mais il y a aussi le problème récurrent du financement du club qui s’est répercuté directement sur le comportement d’ensemble du groupe. Des joueurs qui ont du mal à percevoir leurs primes de matches même dérisoires comparées à ce que touche un joueur évoluant dans un palier inférieur et régulièrement. Auront-ils les mêmes motivations et les ressources nécessaires pour mener à bien leur tâche ? Nul doute que les actuels dirigeants asémistes clameront, haut et fort, qu’ils n’ont ménagé aucun effort pour résorber cette crise financière, mais la situation sportive actuelle du club en est la preuve la plus concrète et qui ne prête guère à des lendemains meilleurs. B. Louacini