ASM Oran

Une première aguichante Face aux «Bougiotes» du Mouloudia, les Asémistes ont confirmé tout le bien que l’on pensait d’eux, et ce, même s’il a fallu attendre près d’une demi-heure pour voir la machine oranaise se mettre enfin en route. Cela ne veut pas dire que pendant ces trente minutes les poulains de Charef Boualem étaient restés les… pieds croisés. Seulement, on sentait que ces derniers étaient encore à la recherche de leurs points de repères… ce qui est tout à fait normal quand on sait que c’était là une équipe remaniée à plus de 80% qui disputait son premier match officiel. Chose que n’a certainement pas compris la poignée de supporteurs asémistes qui s’était mise à scander le nom de… Berramla, venu assister au match tout comme, d’ailleurs, Hanister. Toutefois, la demi-heure passée, c’est une toute autre équipe que ces irascibles et incorrigibles «fans» découvriront, ce qui fera qu’ils auront tôt fait de se raviser. Et il ne pouvait en être autrement tant la bande du duo El-Moro-Oummamar changea de visage une fois la révolte sonnée par l’excellent Loukili dont l’expérience s’avère plus que déterminante au sein de ce team composé de tout jeunes joueurs. Et c’est ainsi que, subitement, se mirent en évidence les Bouziani, Sahraoui, Seddoud, Khadir, Aïdel ou Henni - des joueurs sans grande notoriété mais aux qualités certaines, du moins sur ce que qu’ils ont montré ce vendredi. Et comme aux côtés des «anciens» que sont les Ghoul, Magharbi, Lassoued et Boumachra (la surprise du chef !), les jeunes Bouazza, Nessakh et Boualem se sont mis au diapason de l’ensemble, autant (re) dire que Boualem Charef a sous la main de quoi faire de l’excellente œuvre cette saison. Evidemment, nous ne serions pas tout à fait honnête si nous ne précisons pas que la tâche des Asémistes fut quelque peu facilitée par un «onze» bougiote qui s’il est constellé d’éléments de renom (des has been, plutôt !), n’a nullement laissé l’impression de former un collectif, et ce, exactement, à l’inverse de l’ASMO, comme nous avons pu le voir un peu plus haut… Et ici, il faut reconnaître le professionnalisme de Boualem Charef, lui qui est à l’origine de la venue de la majorité des recrues asémistes. Et tout le mérite lui revient, lui qui a préféré «cibler» ses joueurs plutôt que de faire dans la démesure en s’entourant de «vedettes» comme le font moult de ses confrères. Bien sûr, et compte tenu du nombre des différents paramètres pouvant intervenir, l’heure n’est pas encore aux envolées lyriques ou à la béatitude. Les coéquipiers de Loukili doivent savoir qu’ils ont encore un très long chemin à parcourir. Un chemin qui, inévitablement, sera parsemé d’embûches que ne manqueront pas de dresser en leur travers les autres compétiteurs de ce palier. Et, justement, nous pourrions avoir une meilleure vue d’ensemble sur le groupe «vert et blanc» après son prochain déplacement à Kouba où il y rencontrera un Raed local, faisant partie des meilleurs de la division… du moins sur le papier ! Mais, quoi qu’il en soit, beaucoup de ses supporteurs avisés ont senti que quelque chose a changé dans la manière de faire à l’ASMO...