Algérie - Revue de Presse

AS Marsa - M. Dada (membre du staff technique)


«Il serait grave de voir ce club disparaître»A l’heure où nous mettons sous presse ce 29 août et à vingt-quatre heures de la clôture des engagements, absolument rien n’a été fait pour lancer la bouée de sauvetage à destination du navire marsaoui, qui se trouve toujours dans des eaux troubles. La V.O. a rencontré un de ses fils qui a entraîné durant un quart de siècle, les petites catégories de La Marsa, en l’occurrence M. Bouyahia Dada dépité et la gorge nouée. - Quoique ce n’est guère le moment Dada, veut-il se présenter ? - Bouyahia Dada, 57 ans, marié, père de six enfants, cadre à la Casoran. Je suis titulaire du diplôme du 1er degré, en football. Après la Marsa, j’ai évolué au RCO, RCGO, l’ex-Cnas Oran. Puis en tant qu’entraîneur et depuis 1982/1983, je n’ai jamais quitté les jeunes de ma ville, sauf à de rares exceptions dues à ma profession. - Et ces dernières années après la fameuse mise en sommeil ? - Exact ! Depuis la reprise qui avait suivi les deux années de mise en veilleuse, c’est-à-dire depuis 1996/1997. Je n’ai plus quitté, d’une semelle, les juniors du club avec lesquels je formais une seconde famille. - Quels sont les éléments formés par Dada ? - Il y a le gardien de but, Megharbi qui est cette saison au NRB Bethioua, ainsi que Chenane Azziz au SCMO, Adda Moulay, Malek Cheïkh, Benmokhtar, Fekih Houari etc. N’oubliez pas qu’en 2005/2006, après la crise survenue au retour, huit de mes juniors avaient été intégrés en seniors et avaient sauvé La Marsa de la relégation en Régionale 3. - Des problèmes se sont posé en ce début de saison ? - Oh, oui ! D’ailleurs tout le staff des jeunes catégories a bouclé l’année de travail sans aucun centime et dans un total bénévolat. Même les seniors sont restés sans leurs primes et autres promesses non tenues. - Comment Dada explique ces difficultés que La Marsa rencontre ? - Franchement, La Marsa d’aujourd’hui, manque de dirigeants compétents. Pour un rien, c’est la démission. Ceci n’est pas normal pour l’honneur du club. Certes, les finances sont réduites mais des solutions devraient exister pour y faire face. - Où en est la situation ces derniers temps Dada ? - Etrangement, personne ne semble s’intéresser à l’agonie du club qui est né une certaine année de 1921, et qui a, tout, une histoire. A ce jour du 29 août et à cette heure-ci, tout est à l’abandon, à l’arrêt et je dirai aux autorités, en premier lieu, il serait très grave de laisser ce club mourir à vingt-quatre heures de la clôture de la nouvelle saison 2006/2007. - Le dernier mot M. Bouyahia ? - Un appel de détresse est lancé à tous les responsables. Sauvons La Marsa. Merci à la V.O qui nous a permis de nous exprimer dans l’espoir d’une survie miraculeuse. N. Benouda
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