Algérie

Arzew : les ralentisseurs éliminés à l'appel des chauffeurs de taxi Oran : les autres articles



Arzew : les ralentisseurs éliminés à l'appel des chauffeurs de taxi                                    Oran : les autres articles
La voix des chauffeurs de taxis assurant le transport urbain de la ville d'Arzew a été entendue.
Hier, en réponse à leur revendication, une opération de démontage de quelques ralentisseurs (avenue Mohamed Fartas) et de réajustement de dos d'âne à d'autres endroits a été menée à travers la ville. Pour rappel, les chauffeurs de taxis ont observé un arrêt d'activité de 2 heures, jeudi passé, pour dénoncer la pose «exagérée et non conforme» de nombreux dos d'âne. Ils avaient menacé de recourir à une grève aujourd'hui au cas où la situation n'aurait pas été normalisée. Pour ces transporteurs, la pose «exagérée» de ralentisseurs ne répondait à aucune logique et «circuler dans ces conditions, non seulement, perturbe la circulation mais entraîne aussi des répercussions sur l'état des véhicules».
A titre d'exemple, on se demandait pourquoi pas moins de 4 ralentisseurs ont été posés récemment sur une distance d'environ 500 mètres sur l'avenue Mohamed Fartas qui s'achève au niveau du lycée Emir Khaled et du complexe sportif. «Si c'est à cause du lycée, pourquoi n'ont-ils pas posé de ralentisseur sur la rue Franz Fanon qui aboutit également à ce niveau'» On évoquait, par ailleurs, les dos d'âne sur l'avenue principale «en pleine côte» et quelques ruelles de la cité Ahmed Zabana, érigés au lendemain d'un accident mortel survenu dans les derniers jours du mois de Ramadhan. «Je n'arrive pas à comprendre à quelle logique répondent ces dos d'âne, pourtant, il existe une commission mixte chargée de la circulation», dira un chauffeur de taxi.
Si par endroits, c'est des ralentisseurs préfabriqués, dans d'autres, c'est tout simplement un amoncellement de goudron ne répondant à aucune norme et qui fait que beaucoup de véhicules «touchent». D'autres exemples de «ralentisseurs» n'ayant aucune forme, comme à la cité Emir Abdelkader, ont été évoqués pour dénoncer cette «dodanisation» qui faisait dire qu'Arzew est la ville des dos d'âne.


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