Algérie

Arzew : Le siège de l'ANEM pris d'assaut



Des dizaines de jeunes diplômés se rassemblent chaque matin devant les sièges de l'ANEM (Agence locale de l'emploi) et de l'APC, et plus exactement devant l'entrée du service du filet social. Ces jeunes gens, tristes et abattus, pas fatigués de chercher un emploi qu'ils ne trouvent pas, se disent lésés de leur droit au travail. « Les diplômes ont perdu de leur valeur. On ne pense plus au gain facile », dira un jeune licencié en sciences économiques. « Comment avoir le goût d'étudier et de se cultiver si chacun de nous est au courant de son sort bien avant qu'il finisse son cursus universitaire ' », s'interroge-t-il. Certains jeunes qu'on a rencontrés hier devant l'ANEM nous ont déclaré qu'ils ont fait le tour des administrations, mai en vain. Ils pensent que trouver du travail tient du miracle. Même son de cloche chez les autres diplômés. Certains étudiants, après avoir réussi leur cursus universitaire, épuisés de chercher un travail quelconque, baissent les bras et quittent le pays ou bien vont carrément passer leur service national. Pour les filles, elles n'ont pas le choix, il y a, bien sûr, la maison qui les accueille à bras ouverts ou bien le mariage et l'oubli total des études.Selon des informations émanant des gardes-côtes d'Arzew, les universitaires représentent actuellement une moyenne de 20 % des jeunes arrêtés pour tentative de départ illégal. « Cette masse est souvent possédée par un sentiment de regret et d'amertume, et ce, suite au rejet de leurs demandes d'emploi par les responsables des unités de recrutement », dira un spécialiste en émigration clandestine au port d'Arzew. En effet, certains jeunes universitaires ont remis en cause les modalités régissant la coordination entre les secteurs chargés de la lutte contre le chômage, comme l'APC, et les différents organismes chargés de l'application des dispositifs de l'emploi de jeunes (ANSEJ, ANEM').


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sabeur asma - informatique de gestion - oran, Algérie

12/01/2012 - 25203

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