Arzew : des travailleurs de la zone industrielle protestent Actualité : les autres articles

Une centaine de travailleurs activant dans la zone industrielle d'Arzew ont observé, hier, un mouvement de protestation à l'intérieur du site pour dénoncer les dernières mesures prises par les autorités de la 2e Région militaire.
Ayant pour objectif d'assurer une sécurité optimale au sein de ce pôle, un des plus névralgiques à l'échelle nationale, à la suite de l'attaque perpétrée sur le site gazier de Tiguentourine (In Amenas), ces mesures ont été fortement décriées par les travailleurs des complexes GNL1, GNL2 et GNL3. En effet, depuis plus de deux semaines, le personnel, notamment celui affecté au travail posté, revendique l'annulation de la décision interdisant l'usage du véhicule pour accéder à leur poste d'emploi. «On ne peut pas parcourir des kilomètres chaque jour pour rejoindre notre lieu de travail, surtout que les complexes d'exploitation gazière se trouvent loin de l'arrêt de bus désigné actuellement pour nous assurer le transport», dit M. A., un technicien activant dans l'un de ces complexes.
En effet, le personnel affecté pour le service de «quart» se dit victime d'une incompatibilité d'horaires, car beaucoup d'employés ratent le bus et, par conséquent, sont considérés absents par leur administration ; certains ignorent même l'itinéraire des bus et sont contraints de rejoindre d'autres communes pour en prendre. «Nous risquons de voir la moitié de notre salaire retiré à cause de ces absences irrégulières», se désole un employé. Et d'ajouter : «Des mesures appropriées à la nature des postes que nous occupons s'imposent en urgence. Les autorités concernées sont censées nous autoriser à accéder en voiture aux complexes.»