Algérie


Arzew
La prise en charge du vieux bâti est toujours d'actualité. Dans la commune d'Arzew, de nombreuses constructions, érigées depuis l'ère coloniale, implantées dans des quartiers populeux et populaires, sont répertoriées comme des constructions à haut risque pouvant, à tout moment, s'effondrer et présenter un risque pour leurs habitants et les éventuels passagers de proximité. Même du point de vue esthétique, ces immeubles menaçant ruine défigurent le visage de cette ville. Il y a quelques années, une opération de recensement du vieux bâti a été lancée pour répertorier et classifier les différents édifices, selon leur degré de vétusté, et même, prétendre à une aide financière de l'Etat pour permettre la réhabilitation des habitations nécessitant une réelle revalorisation, mais les choses n'ont pas évoluées et sont restées sans suite. Dans ce cadre, on apprend qu'une opération de réactualisation des données du vieux bâti dans cette commune est en cours. Un état définitif sera élaboré et c'est en fonction des données que des mesures seront prises. Dans le même registre, une opération de réhabilitation des immeubles de la cité Ben Boulaïd dans le commune d'Arzew sera lancée le mois prochain, a annoncé le directeur de l'office de la promotion et de la gestion immobilière sur les ondes de la radio locale.Notons aussi qu'une commission composée des services communaux, services de la daïra, de la wilaya, du CTC et des agents de l'OPGI a été mise en place pour élaborer un nouveau diagnostic et actualiser les données. Il s‘agit donc de procéder à des opérations de classification des bâtisses en fonction de leur état de vétusté. Celles classées ‘rouge' doivent, impérativement, être évacuées et démolies car elles représentent un danger imminent pour les occupants, alors que celles classées orange seront réhabilitées. La majorité des quartiers d'El Bahia est menacée par le risque des effondrements. Dans le même cadre, quelque 55 000 habitations individuelles et 2 000 immeubles classés en zone rouge menacent ruine dans les anciens quartiers de la ville, selon un recensement des services de la daïra. Ces immeubles, classés vieux bâti, peuvent s'effondrer à tout moment. Les vieux immeubles sont éparpillés sur tous les anciens quartiers de la ville. Plusieurs mesures ont été entreprises par les services concernés pour faire face à ces drames à répétition. L'année 2014 a été une année record en ce qui concerne le relogement puisque près de 6.000 familles sinistrées ont été relogées. De son côté, l'OPGi a lancé des travaux de réhabilitation de 600 immeubles scindés en plusieurs tranches.Le nombre prévisionnel de logements devant être expertisé au niveau des communes d'Oran, d'Arzew et de Mers El Kebir, dans le cadre du vieux bâti, est estimé à près de 54 000 unités dont 24 000 ont été diagnostiquées.




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