Algérie


Arzew
Les postes offerts sont surtout destinés aux universitaires et ce, eu égard à la nature des spécialités exigées par les chefs d'entreprises se limitant dans le domaine des hydrocarbures.Une commission pour l'assistance et l'insertion de la main-d'?uvre locale inactive au niveau du pôle industriel d'Arzew a été installée par les responsables locaux conformément aux instructions de la tutelle, apprend-on d'une source de l'Agence locale de l'emploi d'Arzew (ALEM). «Nous avons effectué une sortie à travers les différentes unités de production implantées dans la zone industrielle pour justement identifier le nombre et la nature des postes disponibles, ainsi que d'établir des conventions dans le cas où l'entreprise a besoin de main-d'?uvre», dira la même source. Cette stratégie de lutte contre le chômage au niveau de cette commune intervient suite aux deux mouvements de protestations observés respectivement au cours de la semaine dernière par une centaine de jeunes en chômage qui ont menacé de recourir à la force si leurs revendications ne sont pas satisfaites.En effet, environ 200 postes ont été octroyés par les entreprises ENIP, AVAL et EGZI, soit les plus importantes unités de production industrielle de la région. Les postes offerts visent surtout les universitaires et ce, eu égard à la nature des spécialités exigées par les chefs d'entreprises se limitant dans le domaine des hydrocarbures. Pour les jeunes détenteurs d'un CAP (Certificat d'Aptitude Professionnel), une société privée a déposé une offre de 19 postes pour les spécialités de cuisiniers et d'aide cuisinier.Une vingtaine de postes liés au secteur du bâtiment a également fait l'objet d'une offre faite par la municipalité de Gdyel et ce, afin de renforcer la main-d'?uvre étrangère, de nationalité chinoise, en charge d'un projet de construction de logements. Une stratégie qui entre, selon notre source, dans le cadre d'un jumelage des bureaux de l'ANEM des régions Est de la wilaya. «Nous étions contraints de ballotter d'un lieu à l'autre pour pouvoir arracher cette pièce essentielle pour le recrutement mais en vain. Auparavant, nous assistions à des scènes désolantes où le favoritisme et le passe-droit étaient les paramètres primordiaux sur lesquels repose l'octroi de ce document aux postulants. D'ailleurs, cet état de fait a aggravé la situation en générant un climat de mécontentement populaire», dira un jeune.«Les sérieuses références que nous exigeons des postulants, à savoir notamment les CAP (Certificat d'Aptitude Professionnelle), ont beaucoup bloqué les procédures de l'insertion, surtout que la majorité des demandeurs manquent de qualification», dira un responsable au niveau de l'ANEM. En effet, les entreprises de production industrielle implantées dans la région exigent souvent une main-d'?uvre hautement qualifiée pour les besoins de l'industrie, excluant ainsi les jeunes n'ayant aucun diplôme, apprend-on des mêmes sources.Cette justification a été critiquée par les jeunes, eu égard à la variété des programmes de l'emploi instaurés par la Tutelle, notamment les TUP à HIMO ou encore le programme «Blanche Algérie». «La généralisation de ces dispositifs est censée résorber davantage le problème du chômage à Arzew, surtout que l'application de ces deux formules n'exige aucun niveau intellectuel ni diplôme universitaire», confie un jeune. «La vulgarisation de ces deux programmes durant cette période ou la ville d'Arzew s'apprête à lancer plusieurs projets dans les différents secteurs de l'habitat, le commerce, l'environnement et la pêche, pourra aider les jeunes à s'échapper des méfaits du chômage», apprend-on.




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