Algérie

Arzew
Le nouveau lieu réservé au stationnement des taxis desservant les lignes inter- villes ne cesse de susciter le mécontentement aussi bien des usagers que des chauffeurs de taxis.Ces derniers disent que, depuis l'entrée en vigueur de la note imposant aux chauffeurs de taxis de stationner sur un tronçon d'une route massivement fréquentée, notamment par les bus assurant le transport du personnel des différentes sociétés d'hydrocarbures, l'anarchie règne. «Nous assistons actuellement à un réel dysfonctionnement. Sur le plan organisationnel, nous n'avons pratiquement aucune place appropriée pour déposer nos clients», dira un chauffeur de taxi.En plus des dangers de la route, les usagers ont décrié cette image décevante des voitures-taxis qui occupent à longueur de journée une partie très importante de la route. Même le parcours que font actuellement les taxis pour transporter les clients d'un lieu à un autre a fait l'objet des doléances adressées par les habitants et les représentants de la société civile à qui de droit. «Toutes les promesses faites par les responsables locaux sont restées sans suite. D'ailleurs, le projet visant la révision du plan de circulation de la ville n'a jamais vu le jour de sa concrétisation», dira un habitant.En effet, une éventuelle mise en place des plaques de signalisation et de réorganisation du parcours des taxis devait avoir lieu il y a deux ans de cela dans le cadre de la politique de l'aménagement du territoire et la mise à niveau des collectivités locales mais rien n'a été fait jusqu'à ce jour. En attendant une éventuelle restitution des activités syndicales, les taxieurs à Arzew mettent en relief une série de problèmes portant préjudice à leurs activités et à la qualité du service qu'ils prêtent aux usagers.D'ailleurs, la pose de ralentisseurs d'une manière ne répondant guère aux normes requises a fait que ces chauffeurs de taxis sont montés, à maintes reprises, au créneau pour dénoncer cette situation. En effet, ces derniers ont exigé aux responsables de la municipalité d'Arzew de revoir la hauteur de certains «dos d'âne» et d'éliminer d'autres considérés comme un handicap à la circulation, à l'instar de ceux installés à l'entrée de la cité Ahmed Zabana ou du quartier Mohamed Fartas ou, tout simplement, d'apporter quelques correctifs sur la surface surélevée pour d'autres.


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