Algérie

Arts martiaux. Le karaté, parent pauvre du sport à Saïda



Le karaté, activité physique mais aussi école de la vie, se pratique par tous et s?adapte à toutes les tranches de la vie. C?est ainsi que la wilaya de Saïda dispose de plusieurs sections de karaté, dont 8 activent réellement. Cet art martial d?autodéfense a pris naissance dans les années 70, de façon très timide, et a commencé à donner des résultats honorables, particulièrement à partir de ces dernières années. Nous avons pris contact avec M. korichi Aziz, l?un des 7 entraîneurs activant sous la houlette de Belouaness Mohamed, président de la section et conseiller, formé à l?ISTS d?Alger, spécialité karaté. L?entraîneur, présent dans la salle du 24 avril, et qui s?attelait à préparer la coupe de wilaya, a bien voulu nous consacrer quelques temps pour parler de ce sport. Il dira : « nous faisons partie de l?association MBS (Mouloudia Baladiyate Saida), notre section compte près de 300 éléments qui pratiquent ce sport, dont une cinquantaine de filles. Cette année, lors du championnat national de karaté pour les petites catégories, à Saida, au mois de mai, nos enfants se sont distingués avec 4 minimes champions d?Algérie, dont 2 filles, ainsi que quatre vice champions (2 filles et 2 garçons). Pour le championnat national qui a eu lieu à Batna, nos juniors ont décroché la 3ème place. Le challenge enfant zonal, près d?une quinzaine de jeunes karatékas se sont illustrés en occupant les trois premières places. » L?on apprend par ailleurs qu?il n?existe qu?une seule salle exiguë pour les 7 catégories, « l?on se relaye avec des séances écourtées et insuffisantes pour être compétitif », nous confie l?entraîneur. « Le matériel est insuffisant, toutefois, avec le nouveau directeur de la Jeunesse et des Sports, les choses commencent à s?améliorer. Les subventions accordées à la ligue de karaté sont de 7 à 10 millions de centimes. » Et de conclure : « de jeunes karatékas ont été sélectionnés en équipe nationale et curieusement, aucun jeune n?a été convoqué pour des stages de formation ; nous sommes marginalisés ».


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