Algérie

Artisanat : Des jeunes, otages de la bureaucratie



Plusieurs centaines de jeunes, qui avaient souscrit aux nombreux programmes sociaux initiés par l'Etat, sont dans l'expectative et n'arrivent pas à se départir d'un statut que même le législateur n'a pas prévu. N'ayant pu aller au terme de leurs aventures commerciales bien qu'éligibles au financement, beaucoup de jeunes promoteurs se sont retrouvés coincés. D'une part, les projets qu'ils ont mis longtemps à mûrir sont tombés, pour une cause ou une autre à l'eau, et d'autre part, les organismes sociaux et les impôts les harcèlent pour qu'ils s'acquittent de droits. Le comble c'est que pour pouvoir radier leurs registres, il leur est demandé, dira le député Mebarek Merzoug « des mises à jour » de chez les organismes sociaux, notamment à la CASNOS. La dernière circulaire est venue atténuer les appréhensions des autres assurés mais rien pour les non-salariés. Contactés, le directeur de la moyenne et de la petite entreprise ainsi que le directeur de la chambre des arts et des métiers disent être « prêts pour prêter assistance à ces jeunes pour peu qu'ils daignent se rapprocher ». A l'horizon pointe déjà le salon national qu'abritera très probablement le nouveau siège et avec lui des perspectives de sortie de cette crise organisationnelle.


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